Je suis issue d’une famille de 6 enfants : 2 frères et 3 soeurs. Aucun chrétien dans ma famille. Dès mon plus jeune âge, j’étais une fillette rebelle. On n’avait qu’à me dire de ne pas toucher à ceci ou à cela, et vous pouviez être sûrs que j’y touchais. J’étais le mouton noir de la famille. Puis l’adolescence vint, et petit à petit je glissais dans ce monde de perdition. Je me mis à sortir dans les discothèques et à boire de l’alcool. Puis, vers l’âge de 24 ans environ, je commençai à suivre la mode « hippy », et les hippies sont devenus mes amis.
Là, j’ai commencé à consommer de la drogue. Pour commencer, je fumais du « pott » comme on dit ici au Canada (plus communément connu sour le nom de marijuana). Puis, petit à petit, j’ai pris de l’acide (LSD), puis de la mescaline, qui est semblable. J’avais peur de l’effet produit par ces drogues mais j’en prenais quand même. Je commençai alors à me poser des questions sur ce que je faisais sur terre : d’où je venais, et où on allait après la mort. Dieu a vraiment mis dans le coeur des hommes cette pensée de l’éternité. Je croyais en une force supérieure et je priais quelques fois Dieu, étant issue de famille catholique mais non pratiquante, j’avais cette notion d’un Être supérieur.
Puis un jour, j’ai pris une surdose de mescaline, et je suis restée accrochée. Normalement, un trip dure environ 8 heures peut-être, je ne me souviens plus exactement, mais celui-là ne finissait plus. Je n’avais plus le contrôle de mes pensées. Quelques fois, il me venait des pensées suicidaires mais moi, je ne voulais pas me suicider. Je n’avais plus le contrôle de rien. Je ne dormais plus la nuit, je ne mangeais plus. Je vivais seule en appartement à cette époque-là. Je faisais des choses vraiment anormales. Ma famille a dû m’interner à l’hôpital, dans l’aile psychiatrique.
Lorsque j’y suis arrivée, je me suis dit : » Mais ce sont tous des fous, ici ! » Puis, après 2 semaines, j’ai refusé les traitements, et ils m’ont laissé sortir. Mais j’allais de pire en pire, et mes parents ont dû renouveller mon internement, et cette fois-ci, ils ne m’ont pas laissé sortir (Merci Seigneur !). Dans mon dossier médical, était écrit « Psychose aigüe », en langage courant : « Maladie mentale aiguë ».
Je ne me souviens plus combien de temps je suis restée à l’hôpital lors de mon deuxième séjour mais, quand je suis sortie peu de temps après, malgré le fait que j’avais eu très peur avec mes expériences passées, je recommençais à fumer du pott. Je n’avais aucun but dans la vie !
Puis, le Seigneur m’a permis de rencontrer une copine qui demeurait près de chez mes parents. Son copain était devenu chrétien. Il nous parlait de Jésus à elle et à moi ; elle, n’était pas encore sauvée. Je discutais sérieusement avec lui et restais sur mes positions. Puis un jour, il cessa de m’en parler ; tout simplement, un soir que je quittais leur logement, il me fit cette recommandation : » N’oublie pas Jésus ! «
Les semaines passèrent. Et des circonstances trop longues à relater ici ont fait s’écrouler tout mon monde. Plus d’amis ! Plus de projets ! Plus d’espoir ! Je me retrouvais complètement seule.
J’étais arrivée au bout du rouleau, complètement désespérée. Je me trouvais, à ce moment là, dans la maison de mes parents. Je me suis rapidement rendue à mon appartement ; quelque chose me poussait à y arriver le plus rapidement possible. Puis, en m’asseyant, je me suis souvenue de la dernière recommandation du copain de mon amie : » N’oublie pas Jésus ! «
Le premier mot qui sortit de ma bouche fut : » Jésus ! « . A cet instant, j’ai resenti une présence près de moi. Je lui parlais lui disant : » Je n’en veux plus de ma vie. Prends-la ! Fais-en ce que tu veux ! «
C’est précisément à partir de ce moment-là que tout a changé pour moi. Il est écrit » Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé « , et c’est ce qui venait de m’arriver.
A partir de ce moment, l’idée même de la drogue était sortie de mes pensées. Je n’y ai plus jamais repensé : j’étais totalement délivrée. Je n’ai plus jamais ressenti la moindre envie ni même rencontré la moindre tentation d’en reprendre.
J’avais maintenant ce désir ardent de lire la Parole de Dieu. J’ai commencé à fréquenter l’Assemblée Baptiste où ce jeune homme qui m’avait annoncé l’Evangile allait. Mes pensées n’étaient plus les mêmes, je m’habillais différemment. J’étais transformée.
Jésus a dit que tout ceux que le Père lui a donné, viendront à Lui. Pour moi, c’était en l976.
Dieu a choisit les choses folles de ce monde pour confondre les sages, je faisais vraiment partie des choses folles de ce monde. Je remercie Dieu pour Son Fils qui m’a sortie des ténèbres, qui depuis mon enfance avait les yeux rivés sur moi. Il m’a protégée de tellement de dangers. Je serais morte aujourd’hui si Jésus n’avait été là pour empêcher le malin de toucher à ma vie.
Aujourd’hui, nous attendons, mon mari et moi, le retour du Seigneur en cherchant à connaître davantage Celui qui est mort et ressuscité pour nous. Et Dieu se révèle à nous. Il est un Dieu vivant.
Que notre prière à tous, chaque matin, soit :
» Père, donne-nous un esprit de sagesse et de révélation dans Ta connaissance «
Le connaître : Lui. Et ce n’est pas en faisant des études que nous Le trouvons, c’est en Lui demandant humblement de se révéler à nous. C’est par révélation, pas la révélation de toutes sortes de choses, mais la Révélation précieuse de Son Fils en qui Dieu a tout mis, a tout renfermé.
Lise Trudel-Lamonde - Québec Canada