Chapitre 2 – Le double message de la croix
Le Saint-Esprit veut parler à notre intelligence et à notre cœur. L’intelligence, éclairée par le Saint-Esprit, nous permet de comprendre la Parole de Dieu. Ensuite, le Saint-Esprit fait descendre la Parole dans le cœur, pour que cette Parole devienne vraiment une avec nous. Mais il faut la comprendre. C’est pourquoi le Saint-Esprit dit : « Je vous conduirai dans toute la vérité. » Il va nous éclairer sur tout, si nous avons le cœur ouvert. Il va parler à notre intelligence, Il va nous faire comprendre les mystères de Dieu les plus profonds. Il les fait descendre dans notre cœur, pour que la vérité soit plantée au fond de nous, et que nous puissions marcher dans la vérité.
Je vais revenir sur le message de la Croix et insister sur certaines vérités, pour que le Saint-Esprit les fasse descendre au fond des cœurs, et qu’elles produisent la foi. La foi nous est nécessaire pour marcher comme Jésus veut que nous marchions.
Voici la base, le fondement du message de l’Evangile : la Croix est le centre de toute la Parole de Dieu. Le message de la Croix est double : « Jésus est mort pour nous, et nous sommes morts en Lui. » Nous allons reprendre certains passages de l’épître aux Romains, des chapitres 5 à 8. Ces quatre chapitres nous exposent parfaitement le double message de la Croix.
Le premier message de la Croix, c’est qu’il y a, dans le sacrifice de Jésus, un plein pardon pour nos péchés. Le sang de Jésus a la puissance d’effacer tous les péchés. Jésus-Christ le Juste a versé tout Son précieux sang en prenant sur Lui notre châtiment.
Le deuxième message, qui est tout aussi important, c’est que, outre le pardon de nos péchés, la Croix nous assure la mort de notre vieille nature de péché. Il ne serait pas intéressant pour nous d’être tout le temps pardonnés de nos péchés, si nous devions constamment retomber dans le péché.
Il y a des Chrétiens qui passent pourtant leur vie à cela. Certes, il nous est précieux de savoir que nous pouvons toujours venir à Dieu pour obtenir le pardon de nos péchés, par la confession, et l’action du sang de Jésus. Mais le Seigneur voudrait que nous puissions aller bien plus loin, et comprendre que, dans la Croix, il y a la mort de cette vieille nature qui nous pousse constamment à pécher. Les deux aspects du message de la Croix sont absolument indispensables. Ils sont indissolublement liés, et notre intelligence spirituelle doit les saisir.
Souvent nous nous arrêtons au premier message : « Jésus, par Son sang, a effacé nos péchés à la Croix. Venez à Lui, confessez tous vos péchés et ils seront pardonnés ! » Mais, dans la Croix, il y a aussi la mort de notre vieille nature. En Christ et avec Lui, nous sommes morts quand Il est mort. En Christ et avec Lui, nous sommes aussi ressuscités quand Il est ressuscité. Cela signifie que toute notre vieille nature, avec ses défauts, ses problèmes, ses difficultés, a été engloutie dans la mort de Jésus. Elle a été détruite par la mort de Jésus. Et nous recevons, par la résurrection de Jésus, une nature nouvelle, qu’Il a plantée en nous par Son Esprit. La coquille de la chair doit être complètement brisée pour que le parfum de cette nouvelle nature puisse se répandre.
La chair a été crucifiée à la Croix avec Jésus. Mais tant que l’œuvre du Saint-Esprit n’est pas bien comprise dans l’intelligence et dans le cœur, nous courons le risque de toujours marcher dans la défaite. Si nous n’avons pas compris que notre chair est vraiment morte en Christ, si nous n’avons pas encore accepté cette réalité par la foi, nous ne pouvons pas marcher dans la victoire sur le péché. Si nous n’avons compris que la première partie du message de la Croix, c’est-à-dire le pardon des péchés, sans avoir compris la mort de notre vieille nature, nous ne pourrons pas bénéficier de la plénitude du message de la Croix.
Nous allons donc constamment marcher dans la défaite, dans une vie charnelle, parce que nous n’aurons pas la révélation que notre chair est morte, et que nous pouvons vivre dans la nouvelle vie que Dieu nous a donnée. En revanche, à l’instant où le Saint-Esprit nous le révèle, et que nous recevons cette révélation par la foi, nous réalisons pleinement notre position en Christ. Nous pénétrons par la foi dans un monde nouveau, créé par Dieu pour nous, un monde où il ne reste rien de l’ancien monde que nous venons de quitter.
Dieu nous a arrachés du domaine des ténèbres pour nous transporter dans le royaume du Fils de son amour, où tout est nouveau. Il a fait de nous une nouvelle création, de nouvelles créatures. Il a transporté cette nouvelle création, en esprit, dans un Royaume où tout est nouveau. Il ne nous reste plus qu’à attendre le retour de Jésus et la résurrection des morts pour que le dernier aspect de l’œuvre de Jésus accomplie à la Croix se manifeste, c’est-à-dire la résurrection de notre corps. Quand cette résurrection se manifestera, au retour de Jésus, nous recevrons un corps nouveau dans lequel n’habitera plus le péché. Nous verrons alors que toutes choses sont bien nouvelles.
Pour le moment, toutes choses sont nouvelles en esprit, et Dieu nous donne la capacité de marcher dans l’Esprit, même si nous sommes encore dans un corps qui n’est pas ressuscité. Si nous avons compris par le Saint-Esprit que ce corps est mort, que la chair est morte et que nous pouvons marcher par l’Esprit, dans la foi au Fils de Dieu, nous allons, malgré l’existence de ce corps où habite encore le péché, marcher par l’Esprit sur un plan entièrement différent du plan où nous nous trouvions auparavant. Quand nous sommes dans cette attitude de foi, la loi de l’Esprit de vie qui est en Christ nous donne une pleine victoire sur la loi du péché et de la mort qui est dans le corps.
Dieu cherche des hommes et des femmes qui ont compris cela dans leur intelligence spirituelle, qui ont écouté la voix du Saint-Esprit, qui ont reçu cette vérité dans leur cœur, qui l’ont prise par la foi et qui marchent dans cette révélation, de manière à marcher dans la sanctification absolue, jusqu’au retour du Seigneur.
La sanctification n’est donc pas un état que l’on atteint progressivement. Elle nous a été acquise par Jésus, par Sa mort et Sa résurrection, et nous est donnée comme un cadeau, au moment où notre esprit s’illumine et où nous entrons par la foi dans le domaine nouveau qu’Il a créé pour nous. Le jour où nous comprenons la cause de nos problèmes passés, c’est-à-dire ce corps, pourri par le péché depuis Adam et Eve, le jour où nous réalisons que ce corps de péché a été mis à mort à la Croix, nous pouvons marcher dans une sanctification complète.
Beaucoup de Chrétiens ont ainsi marché dans la défaite et dans une vie charnelle. Un jour, d’autres ont dit : « Maintenant, j’arrête, j’en ai assez ! »
La solution ne consiste pas à dire : « Seigneur, améliore-moi ! » La solution ne consiste pas non plus à prendre des résolutions pour faire ce qui est bien. La chute n’en est que plus rude ! Quand on atteint le point où l’on est désespéré, il ne nous reste plus qu’une seule solution, celle de Dieu, c’est-à-dire la Croix. Nous devons nous placer devant Jésus et Lui dire : « Je veux entrer par la foi dans le domaine où tout est parfait, dans le domaine de Jésus. Alors, Seigneur, je me place devant Toi et devant Ta Parole et je veux recevoir la sanctification que Jésus a acquise pour moi. »
Jésus a été fait pour moi sanctification. Par Sa mort et Sa résurrection, Il a englouti dans le tombeau la mort, le péché, et toute ma vie passée. Il ne faut pas que tout cela reste théorique. Mais cela doit pénétrer au fond de notre cœur, pour que nous puissions en recevoir l’assurance par le Saint-Esprit, et que nous vivions avec des pensées entièrement renouvelées.
Que Ta Parole, mon Dieu, soit au fond de mon cœur, qu’elle chasse toutes mes pensées anciennes, que je puisse vivre maintenant dans la foi au Fils de Dieu, dans ce Royaume que tu as créé pour moi !
C’est possible, puisque Jésus nous commande de le vivre, quand Il dit :
Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints, car je suis saint.
1 Pie 1 : 15-16
Et vous serez saints, car je suis saint.
Lév 11 : 45
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Mat 5 : 48
Pour Jésus, il n’y a pas de demi-mesure. Il ne peut nous commander d’être saints et parfaits s’il n’est pas possible de vivre dans la perfection et la sainteté. S’il faut attendre 40 ans de vie chrétienne pour commencer à marcher dans la sanctification, nous pouvons dire que la vie chrétienne ne vaut pas la peine d’être vécue. La plupart n’y arriveront jamais. Ils mourront avant et vont perdre leur vie et leur temps !
Donc, ce n’est pas la solution du Seigneur. La solution du Seigneur, c’est un cœur qui a soif de Dieu et de Ses révélations, qui se place devant Lui pour Lui dire : « Seigneur, je veux comprendre ; maintenant illumine mon esprit par ton Esprit, illumine mon intelligence pour que je voie clair et que je comprenne tout ce que Jésus a fait à la Croix. »
Qu’on ait été riche ou pauvre avant de venir à Christ, que l’on ait été bête ou intelligent, diplômé ou pas, cadre supérieur ou au plus haut niveau de l’entreprise, cela n’a aucune conséquence pour notre vie nouvelle. Tout cela fait partie de notre vie ancienne, qui a été mise à mort en Jésus-Christ.
Je dois entrer par la foi dans la nature nouvelle que Dieu a créée pour moi, et qui va me permettre d’atteindre la stature parfaite de Christ. Dieu ne va pas prendre quelque chose de vieux pour le transformer en quelque chose de neuf. Il a voulu enfouir tout ce qui était ancien et passé dans la tombe. Il me donne une nature nouvelle, destinée à me rendre semblable à Jésus. Je ne vis plus dans le passé.
La solution de Dieu est parfaite, elle élimine toutes les méthodes actuelles de psychologie chrétienne, de cure d’âme psychologique, d’analyse du passé, d’introspection, ou de guérison intérieure psychologique. Ces méthodes humaines n’ont jamais rien réglé.
Si, dans ta vie passée, tu as été habitué à être un raté, quelqu’un qu’on méprise, quelqu’un qui n’a pas d’intelligence, pas de diplômes, je voudrais te dire que tout cela ne concerne que ta vieille nature. Tu dois croire maintenant ce que te dit Jésus : « Je crée toutes choses nouvelles. » La difficulté du Seigneur Jésus, c’est d’arracher de notre intelligence toutes nos vieilles habitudes de pensée, et de les remplacer par Sa Parole.
On est tellement habitué à se voir tel qu’on a toujours été dans notre vie passée ! Le Seigneur veut nous faire comprendre que nous ne sommes plus comme cela, maintenant que nous sommes dans Son Royaume.
En Christ, tu es une nouvelle création. Arrête donc de te voir comme tu étais dans le passé, sinon tu ne pourras pas recevoir la solution de tes problèmes. Tu tournes tes regards dans la mauvaise direction ! Tandis que si tu regardes dans la direction de Jésus, de ce qu’Il a fait, Sa Parole te donnera la foi, même si pour le moment tu ne vois rien. Quand tu te regardes dans ton miroir, tu te vois comme tu étais dans le passé. Mais quand tu te regardes dans le miroir de la Parole de Dieu, tu vois ce que Jésus a fait et ce qu’Il est en train de faire.
Jésus ne te demande pas de te regarder dans un miroir humain. Il te demande de te regarder dans le miroir de Sa Parole. C’est là qu’Il te montre ce qu’Il a fait pour toi, et ce qu’Il a fait de toi en Lui : une créature nouvelle, merveilleuse, destinée à manifester toutes les qualités de Jésus.
Maintenant, Jésus te dit : « Il ne faut plus que tu te regardes. Regarde plutôt ce que j’ai fait, et la nature nouvelle que je t’ai donnée. Je te demande simplement de croire, et de prendre ce que je te donne. » Nous devons nous emparer des cadeaux de Dieu, et Lui dire merci ! Si quelqu’un que tu aimes, et qui t’aime, t’offre un beau cadeau, la meilleure des choses à faire est de prendre ce cadeau et de dire merci ! C’est ainsi que tu pourras réjouir le cœur de Celui qui t’aime. Jésus nous fait un cadeau extraordinaire : une nouvelle création. Nos yeux de chair ne peuvent la voir. Mais la foi nous permet de voir ce qu’on ne voit pas avec les yeux humains. La foi nous permet de voir comme Dieu voit !
Puisque tout a été accompli à la Croix, nous pouvons comprendre pourquoi le message de la Croix est si puissant. Il nous ramène toujours à la mort de tout ce qui est ancien, et tout ce qui est nouveau en Christ. Hélas, Jésus ne trouve pas beaucoup de gens qui prêchent la Croix, ni, surtout, de gens qui acceptent et croient le message de la Croix. Si l’on ne prêche plus ce message, c’est qu’il n’est pas accepté comme crédible. S’il n’est pas considéré comme crédible, c’est parce qu’il n’est pas prêché, ni vécu par ceux qui peuvent encore le prêcher. Un message n’a aucune puissance tant qu’il n’est pas vécu.
Parce que les problèmes demeurent et qu’il faut bien trouver des solutions, on a inventé toutes sortes de théories humaines pour remplacer la Parole de Dieu. Mais ces théories sont incapables de régler le problème de la chair non crucifiée.
Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies.
Rom 5 : 6
Au verset 8, l’apôtre Paul dit :
Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
Rom 5 : 8
Voilà la première partie du message de la Croix : « Christ est mort pour nous. »
À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
Rom 5 : 9
Cette première partie du message de la Croix s’appuie essentiellement sur la puissance du sang de Jésus, qui efface les péchés et donne la vie éternelle.
Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
Rom 5 : 10
Dans tout le reste de ce chapitre, Paul explique comment la mort a régné dans la nature humaine depuis Adam, à cause de la désobéissance et du péché. Cette désobéissance et ce péché ont fait entrer la mort spirituelle dans la nature humaine. Puis la mort s’est transmise de père en fils jusqu’à nous. En venant au monde sur cette terre, nous avons hérité de la mort, transmise par nos parents, avec toute l’hérédité que cela implique au niveau de la maladie, de la mauvaise santé, de l’hérédité spirituelle, psychologique, physique, etc… Cette hérédité se résume en un seul mot : « mort. » On a beau être intelligent, aller sur la Lune ou sur Mars, c’est la mort qui inspire toute cette activité, et tout finit dans la mort et dans la tombe.
Le message de la Croix dit : « Jésus est mort pour toi, pour effacer tes péchés et te donner la Vie. Il n’y a plus de condamnation. Par un seul acte de justice et par la foi dans ce message, nous recevons la justice du Seigneur.
Et aux versets 20 et 21, Paul dit :
Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
Rom 5 : 20-21
Voilà la première partie du message de la Croix : une merveilleuse rédemption que Jésus a acquise par Son sang. Il a payé le prix que nous aurions dû payer, la mort, par Son sacrifice à la croix. Son sang a effacé tous nos péchés.
Tout de suite après, Paul dit, au chapitre 6 et au verset 1 :
Que dirions-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?
Rom 6 : 1
Cela ne nous servirait à rien d’avoir reçu la vie si nous continuions à pécher tout le temps. Certaines présentations de la grâce de Dieu sont complètement faussées. Elles tendent à dire : puisque Jésus, sur la Croix, t’a donné un plein pardon pour tes péchés, passés, présents et futurs, et puisque tu n’as rien à faire pour être pardonné, il n’est pas vraiment nécessaire que tu sois transformé. Cela ne fait rien si tu continues à pécher. Certes, ce serait mieux de ne plus le faire, mais tu bénéficies d’une grâce surabondante qui te donne un pardon complet en permanence. Tu ne peux éviter de pécher tant que tu es sur cette terre. Ce n’est que dans le Ciel que tu seras à l’abri !
Voilà la conséquence de messages qui ne présentent que la moitié du message de la Croix. La grâce du Seigneur n’est pas une grâce à bon marché. Elle est suffisante pour satisfaire les exigences de Dieu. Paul dit :
Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?
Rom 6 : 2
Cela revient à dire : « Tu n’as pas compris la deuxième partie du message de la Croix. » La première partie, dans Rom 5, c’était : « Christ est mort pour nous. » Maintenant, au chapitre 6, Paul dit : « Nous sommes morts au péché. » Notre vieille nature de péché est morte en Lui ! Paul explique, dans tout le chapitre 6, l’importance essentielle de la révélation de notre mort en Christ. Il dit, au verset 3 :
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Rom 6 : 3
Il y en a tellement qui l’ignorent ! Ils l’ont peut-être lu, mais ces paroles n’ont pas illuminé leur intelligence et n’ont pas brillé dans leur cœur.
Il est important de comprendre que le seul vrai baptême chrétien est le baptême dans la mort de Jésus et dans Sa résurrection. Le baptême d’eau par immersion, par lequel le Seigneur nous demande de passer quand nous avons cru, représente notre ensevelissement et notre résurrection. Le baptême d’eau à lui seul ne donne pas la mort en Jésus ni la résurrection en Jésus. Seule la foi dans le message de l’Evangile et dans l’œuvre de Jésus peut sauver. Par la suite, ce salut est accompagné par un baptême d’eau par immersion, qui revêt une grande importance spirituelle quand on le remet dans la perspective de la Croix.
La prédication de la Croix devrait être soigneusement présentée aux nouveaux convertis, dès le début, dans tous ces aspects. Ces vérités devraient être présentées à leur conscience, retournées dans tous les sens, jusqu’à ce qu’elles pénètrent dans leur esprit et n’en partent plus !
Comment pourrions-nous nous contenter de leur dire : « Venez à Jésus, Il va pardonner vos péchés ! À présent, passez dans l’eau ! » Il faut leur expliquer que, quand ils passent dans l’eau, cette immersion est un ensevelissement dans la mort et la résurrection de Jésus.
Comprenez-vous qu’il manque un aspect vital à ceux qui ne sont pas baptisés par immersion ? Il leur manque le signe concret de leur ensevelissement ! Que diriez-vous d’un chrétien qui ne prendrait jamais la Sainte Cène, sous prétexte qu’il a compris la signification spirituelle du pain et du vin ?
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Rom 6 : 3
Le mot « baptisé » signifie « plongé complètement. » Nous avons été complètement plongés dans la mort de Jésus. Alléluia ! C’est beau de penser qu’un message de mort donne la vie ! Il faut que tout notre passé de mort meure, que la mort meure ! Notre passé était sous le joug de la mort à cause du péché. Une mort éternelle, jusqu’en enfer, pour ceux qui ne se convertissent pas à Jésus ! Donc, cet esprit de mort qui régnait sur nous, il fallait qu’il meure, qu’il disparaisse. Le seul endroit où cet esprit de mort disparaît, c’est dans le tombeau de Jésus. Au moment où Jésus est mort, Il a emporté avec Lui la mort qui pesait sur nous.
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Rom 6 : 4
Dans ta vie chrétienne de tous les jours, tu ne peux pas marcher d’une manière nouvelle, si tu n’as pas compris que tu es mort et ressuscité en Christ. L’as-tu compris dans le fond de ton cœur, par l’action du Saint-Esprit dans ton intelligence spirituelle ?
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection.
Rom 6 : 5
Si vraiment tu es mort à ta vie passée, ce n’est plus le péché qui règne dans ta vie aujourd’hui. Ça ne veut pas dire que tu ne vas plus avoir des moments de faiblesse, ni des moments où tu ne seras plus vraiment sur le terrain de la foi dans la mort de Jésus. Dès que tu quittes le domaine de la foi, tu chutes, comme Pierre qui marchait sur l’eau, puis qui a coulé quand il a quitté Jésus des yeux.
Si tu gardes constamment les yeux fixés sur Jésus et sur Sa Parole, et si tu n’oublies jamais, dans ton intelligence spirituelle, à chaque moment de la journée, que ton passé est mort en Christ, qu’en Lui tu es une créature nouvelle, alors tu peux marcher par la foi dans cette nouveauté de vie qu’Il te donne.
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.
Rom 6 : 6
Ce « vieil homme » est la source de tous nos problèmes : mauvais comportement, jalousie, colère, animosité, mauvais sentiments, impureté, etc… Ce « vieil homme » a été crucifié avec Lui. Notez bien l’expression utilisée au début du verset 6 : « sachant que. » Nous devons le savoir. Le sais-tu, dans ton cœur, comme une révélation de l’Esprit Saint ? Sais-tu que tu es une nouvelle créature ?
Ne dis pas : « Oh, je ne suis pas encore parfait ! » Tu dois dire : « Oui, en Christ, je suis une nouvelle créature. Tant que je marche par la foi au Fils de Dieu, je ne pèche pas. Je ne peux pécher que lorsque je quitte le domaine de la foi, pour retomber dans le domaine de la chair. »
Dieu nous appelle à une vie de foi, pour que ce soit par grâce.
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.
Rom 6 : 6
Beaucoup de Chrétiens sont esclaves du péché, parce qu’ils ne savent pas que leur corps de péché a été détruit par la mort de Jésus à la Croix. Pour Dieu, le problème est réglé. Il faut qu’il le soit pour nous aussi.
Car celui qui est mort est libre du péché.
Rom 6 : 7
Si tu sais que ton « vieil homme » est mort, parce que Dieu le dit et que la Parole de Dieu est vraie, si Dieu dit que nous avons été crucifiés en Christ, c’est que c’est un fait. Ce n’est pas une promesse, c’est une réalité déjà accomplie, il y a deux mille ans.
Si Dieu dit que nous sommes au bénéfice de la Croix, et que notre vieil homme est mort, c’est fait. Il ne nous reste qu’à le recevoir par la foi, parce que c’est écrit. Si la Parole a de l’autorité pour toi, le Saint-Esprit va immédiatement confirmer cette Parole dans ton cœur et tu vas dire : « Amen, Seigneur ! »
Avant même de voir quoi que ce soit, je le crois. Si tu crois, tu verras. N’attends pas de voir pour croire, mais crois d’abord et tu verras.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Rom 6 : 8-9
La mort n’a donc plus de pouvoir sur nous non plus.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Jean 6 : 47
Quand bien même nous passerions par la mort physique, nous savons que ce qui meurt à ce moment-là, c’est un corps qui n’est pas encore ressuscité. Mais notre esprit est vivant. Vivant éternellement, nous passons de cette terre au ciel sans une seule seconde de séparation ! Nous sommes déjà vivants en Christ. À l’instant où notre corps meurt, notre esprit vivant retrouve Christ au ciel, directement ! On est vivant en Christ !
Comprends bien que la doctrine du Purgatoire résulte de l’absence du message de la Croix.
Un Chrétien né de nouveau en Christ ne peut connaître la mort. Seul notre corps physique va connaître la mort, mais il est déjà mort en Christ. J’attends la résurrection et le retour du Seigneur, qui va transformer le corps de mon humiliation en corps glorifié. Déjà, pourtant, je suis vivant en Christ et je reste vivant en Christ, quoi qu’il arrive !
Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Rom 6 : 10
Et, au verset 11, Paul dit quelque chose d’important :
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
Rom 6 : 11
Le péché n’aura donc plus de pouvoir sur nous. La Croix a brisé le pouvoir du péché sur nous, parce que cette puissance venait de la mort qui régnait sur notre corps mortel et notre vie mortelle passée. À présent, la Croix a brisé la puissance du péché en anéantissant le corps mortel où régnait le péché.
Et c’est pourquoi Paul termine en disant :
Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !
Rom 6 : 15
Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ?
Rom 6 : 16
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
Rom 6 : 17
Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Rom 6 : 18-19
Maintenant que tu es vivant en esprit, en Christ, vivant d’une vie nouvelle, tu vas faire de tes membres des instruments de justice et non plus des instruments de péché comme auparavant. Ils deviennent simplement des instruments pour le service du Seigneur, en attendant qu’ils soient glorieusement transformés, quand Jésus viendra avec tous Ses saints régner sur la terre ! Nous régnerons avec Lui et nous dominerons avec Lui sur la terre, avec une verge de fer. Il faut auparavant que nous ayons compris ce message de la Croix, et que nous l’ayons accepté par la foi, pour marcher dans la sainteté avec Lui.
Paul ajoute :
Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Rom 6 : 22-23
En effet, c’est Christ qui vit en moi maintenant, par la foi, pour toujours.
En résumé, dans Romains 5, Paul explique « Christ est mort pour vous. » Dans Romains 6, Paul explique « Vous êtes morts en Christ. »
Dans Romains 7, Paul va aller un peu plus loin, et veut nous faire comprendre le combat d’un nouveau converti, qui n’a pas encore tout à fait compris ce qu’est la mort en Christ, mais qui finit par recevoir cette révélation, et qui, dans Romains 8, reprend le terrain de la victoire et de la marche par l’Esprit.
Dans Romains 7, Paul explique que nous ne sommes pas seulement morts à notre vieille nature, mais aussi à la Loi. Ça signifie que nous ne sommes plus obligés de marcher en suivant des commandements, même s’ils sont bons. Nous allons à présent marcher selon la Loi que Dieu a imprimée dans notre esprit. Cette Loi intérieure est une vie, qui nous permet de produire le fruit de la sainteté.
Nous ne sommes plus soumis à une Loi extérieure, la Loi de Dieu qui nous vient de l’extérieur, et que nous recevons pour le mettre en pratique. C’est ce que tous les croyants devaient faire dans l’ancienne alliance. La Loi leur disait : « Fais ceci, ne fais pas cela ! » Ils s’efforçaient d’obéir, sans jamais y parvenir complètement. D’autre part, les hommes avaient mis en place un système légaliste, qui ne leur permettait pas de produire la sainteté de Dieu, ni d’exprimer Sa vie.
Dans beaucoup d’Eglises, on enseigne bien tous les commandements de Dieu, et l’on dit aux Chrétiens : « A présent que tu es chrétien, tu dois faire ceci, tu ne dois plus faire cela… Il ne faut plus regarder la télé, ni aller au cinéma, dans les boîtes de nuit. Il faut que tu marches droit, que tu viennes aux réunions, que tu payes ta dîme, etc… »
Cela finit par devenir un ensemble de lois et de commandements qui ne vont pas produire la vie, mais qui vont produire la mort. Le fardeau devient de plus en plus pesant sur l’épaule du Chrétien. Il sait que ces commandements sont justes et bons, mais il comprend vite qu’il est incapable de les mettre en pratique.
Comme il en est incapable, il se réfugie dans l’hypocrisie. Devant les autres, il réussit à se surveiller et à paraître ce qu’il n’est pas. Mais en privé, dans sa famille, avec sa femme ou son mari, la nature non crucifiée ne manque pas de se manifester. Si le Chrétien reste sensible au Seigneur, il en souffre. Mais beaucoup finissent par s’endurcir, le problème étant pour eux insoluble.
Le message de la Croix n’a pas retenti à leurs oreilles.
Quand le Chrétien marche dans sa nature nouvelle, il reçoit les commandements de Dieu dans son cœur, dans son esprit, et il les met naturellement en pratique. Non pas parce qu’on lui a dit de les mettre en pratique, mais parce que, dans son cœur, il les a reçus comme une loi de vie. Il est heureux de mettre en pratique la Parole de Dieu, parce qu’il sait que la Vie du Seigneur agit en lui. C’est sa nouvelle nature qui le fait avec joie.
Comprenez-vous la différence entre les deux manières d’agir ?
Paul révèle donc aux Chrétiens qu’ils sont « morts à la Loi. » En ce sens, ils sont morts à toute forme de légalisme. La Loi de Dieu, quand elle a été donnée au peuple Hébreu, a été donnée à des hommes qui n’étaient pas nés de nouveau. Les commandements de Dieu sont bons et parfaits. Mais ils ne peuvent pas être mis en pratique par une nature charnelle !
Dans les temps de l’Ancien Testament, les hommes ne pouvaient pas marcher dans une vie crucifiée, c’est-à-dire dans la mort et la résurrection en Christ, puisqu’ils ne connaissaient pas Christ ni le message de la Croix. Les prophètes en parlaient, mais tout n’était pas encore accompli.
Les saints de l’Ancien Testament étaient donc des saints qui ne pouvaient pas marcher dans une nouvelle naissance, ni marcher par l’Esprit, comme il nous est demandé de le faire. Ils avaient compris beaucoup de choses sur Dieu, ils avaient reçu des révélations du Seigneur et ils marchaient selon la lumière qu’ils avaient reçue. Mais la grâce suprême de la nouvelle naissance n’a été donnée qu’à l’Eglise de Jésus-Christ baptisée d’eau et d’Esprit. Seule l’Eglise a reçu la révélation de sa mort et de sa résurrection en Christ.
On ne pouvait pas, tant que Jésus n’était pas venu sur cette terre, vivre comme il est demandé à l’Eglise de vivre. Si cela avait été possible, Jésus aurait pu se passer de venir, s’il nous avait été possible de vivre dans la perfection sans la Croix. Il fallait que Jésus vienne, qu’Il meure pour nos péchés, qu’Il ressuscite, pour donner cette grâce suprême à Son Eglise, son Epouse, pour qu’elle puisse marcher en nouveauté de vie, par Son Esprit.
Dieu a donc donné aux hommes une Loi parfaite, mais inapplicable sans la réalité de la Croix. Le but de cette loi était de montrer aux hommes leur incapacité d’obéir par leurs efforts et leurs moyens humains personnels. Le but de la Loi était de révéler le péché. Il fallait que l’homme comprenne qu’il était né dans le péché, et que sa nature était une nature de péché. Ce péché est dans la chair, dans ce corps de péché. Quand Dieu a donné le commandement : « Tu ne tueras pas, » immédiatement le péché qui est dans la chair a dit : « Je vais tuer. » Je n’aurais pas connu le péché si je n’avais pas reçu le commandement de Dieu. Le péché qui est dans ma chair se révolte toujours contre le commandement de Dieu et me pousse à désobéir.
Dieu a donc donné la Loi, parce qu’il savait que le cœur de l’homme était mauvais. L’homme ne le savait pas. Il fallait que Dieu le prouve à l’homme. Il fallait que l’homme comprenne que son cœur était tellement mauvais qu’il ne pouvait pas obéir à Dieu. Même les plus saints, les plus sincères des hommes faisaient tous leurs efforts pour obéir, mais ils ne sont jamais arrivés à obéir à cent pour cent.
Dieu voulait que, sous ce pédagogue inflexible de la Loi, l’homme comprenne qu’il était pécheur, et qu’il avait besoin d’être racheté par Jésus. L’homme a donc dû comprendre qu’il était pécheur de nature, incapable d’obéir à la Loi de Dieu.
En même temps que cette conviction de péché, Dieu préparait la venue de Son Messie. Les hommes devaient connaître le Seul qui ait été capable d’obéir parfaitement à toute la Loi. Le Seigneur Jésus devait ainsi satisfaire toutes les exigences de Dieu, et porter le châtiment qui devait tomber sur nous. Dieu voulait ainsi montrer aux hommes qu’ils avaient besoin de Sa grâce, et qu’il leur fallait passer par une nouvelle naissance en Christ, pour être remplis de l’Esprit de Dieu et parvenir à obéir de cœur à la Loi, parce que leur cœur allait être changé de l’intérieur.
Nous qui sommes chrétiens, ne recommençons pas à faire comme les Juifs, à nous remettre sous une Loi, sous le joug de commandements d’hommes, ou même des commandements de Dieu. Paul montre dans Romains 7 que cela peut être le cas des enfants de Dieu pendant un temps. Mais cette situation doit cesser, par la pleine révélation de la Croix. Nous pouvons être bien disposés, des enfants de Dieu honnêtes, mais qui n’ont pas compris qu’ils sont morts en Christ. Ils ont reçu une partie de la Parole de Dieu avec un cœur ouvert, ils s’efforcent de la mettre en pratique, mais constatent qu’ils n’y arrivent pas, comme le dit Paul :
Car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas.
Rom 7 : 19
Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?
Rom 7 : 24
Le Chrétien sincère dira : « Seigneur, je sais bien que Ta Parole est juste. Tu me dis : aime ton prochain comme toi-même. Quand on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche. Aime tes ennemis… Je sais bien que c’est juste et bon. De tout mon cœur, je veux le faire, j’y parviens un jour ou deux, mais le troisième, c’est fini, je n’y arrive plus ! Constamment, ce sont des hauts et des bas, des chutes et de nouvelles résolutions, etc… Seigneur, je suis fatigué, je suis misérable ! Viens me délivrer ! »
L’apôtre Paul dit, au verset 14 :
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
Rom 7 : 14
Certains se saisissent de ce verset pour excuser tous leurs échecs. Puisque Paul avoue qu’il n’y est pas arrivé, comment pourraient-ils y arriver eux-mêmes ? Ils oublient seulement de voir le contexte et la suite de ce verset. Quand Paul parle de ce « moi, » il parle du « vieil homme, » bien sûr, de la chair, de sa vieille nature. Elle est tout aussi charnelle et vendue au péché que la nôtre.
Car je ne sais pas ce que je fais ; je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
Rom 7 : 15
Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
Rom 7 : 16
Le commandement de Dieu est bon. Je voudrais bien faire, mais je n’y arrive pas. Je me rends compte, quand j’essaie d’obéir à la loi de Dieu, qu’il y a, dans mes membres, une autre loi qui agit et qui s’oppose à la loi de Dieu. C’est cette loi qui me fait constamment chuter.
Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair.
Rom 7 : 17-18
Du chapitre 5 au chapitre 6, souvenez-vous que Paul est passé de : « Christ mort pour nos péchés » à « nous sommes morts en Christ. » Au chapitre 7, Paul fait comme un retour en arrière, pour nous faire comprendre en quoi consiste notre combat, quand nous voulons obéir au Seigneur de tout notre cœur, mais par nos propres forces, sans avoir pleinement compris le message de la Croix. C’est-à-dire que la Vie de résurrection ne peut encore pleinement passer. L’écran de la chair, le voile de la chair l’en empêche. La vie de résurrection est reçue par la révélation du Saint-Esprit.
Hélas, beaucoup de Chrétiens restent toute leur vie sur le plan de la chair. Ils vivent une vie de défaite. Ils ont compris que la Parole de Dieu était bonne, que les commandements de Jésus étaient bons. Ils font tous leurs efforts pour obéir le mieux qu’ils peuvent, mais ils restent toujours bien en deçà des exigences absolues de Dieu. Ils ne parviennent jamais à atteindre la perfection.
Paul ne parle pas dans ce passage des Chrétiens superficiels et tièdes, qui ne s’intéressent pas à la Parole de Dieu et qui ne veulent en faire qu’à leur tête. Il parle des Chrétiens sincères, qui voudraient réellement satisfaire leur Dieu, mais qui chutent constamment.
La Bonne Nouvelle de l’Evangile, c’est que la victoire est possible !
Paul s’écrie, un peu plus loin :
Misérable que je suis !
Rom 7 : 24
« Misérable que je suis, » si je reste en permanence dans cette position de défaite ! Ne nous servons pas de ce cri pour dire : « Vous voyez que Paul, finalement, était comme nous ; il n’y arrivait pas lui-même. » Paul ne dit pas qu’il est demeuré dans cet état misérable. Il dit qu’il est passé par cette étape, mais qu’il est entré dans la victoire. Tout le chapitre 8 le prouve. Paul n’est donc pas demeuré dans Romains 7 ! Pourquoi devrions-nous y demeurer ?
Paul a compris qu’il a été libéré de la Loi par la Croix. Pour obéir aux commandements du Seigneur, il a compris qu’il ne devait pas obéir par ses propres forces et par la seule force de sa volonté, mais par la foi en l’œuvre de Jésus à la Croix. Quand il dit :
Qui me délivrera du corps de cette mort ?
Rom 7 : 24
Il a déjà dit :
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.
Rom 6 : 6
Il a été délivré du corps de cette mort au moment où son intelligence spirituelle s’est ouverte et que le Saint-Esprit lui a dit : « Paul, arrête, tu choisis le mauvais moyen pour t’en sortir ! Ce n’est pas comme cela que tu vas y arriver. Tu n’es pas sur le terrain de la foi ! »
Paul le dit lui-même :
Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! …Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
Rom 7 : 25
Si tu es toujours dans le domaine de la chair, tu es toujours esclave de la loi du péché. Mais si tu es dans le domaine de l’Esprit et de la foi, tu n’es plus esclave de la loi du péché. Tu es maintenant esclave de la loi de Dieu et tu marches par l’Esprit.
Paul ajoute, dans Romains 8 :
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
Rom 8 : 1
En Jésus-Christ « crucifié et ressuscité, » C’est moi qui l’ajoute, mais c’est ce que Paul veut dire.
(Ceux) qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit.
Rom 8 : 4
Ceux qui marchent toujours selon la vieille nature, avec ses tendances mauvaises et ses péchés, sont toujours sous la condamnation. Mais ceux qui marchent selon l’esprit, qui ont été régénérés en Christ, sont libérés de cette condamnation.
Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.
Rom 8 : 2
Donc, ce même Paul qui disait dans Rom 7 qu’il n’y arrivait pas, avoue à présent que son intelligence a été éclairée. Il sait que ce corps de péché a été détruit et que, tant qu’il reste sur le plan de la foi, il demeure dans une victoire permanente, puisqu’il dit :
En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.
Rom 8 : 2
Cela, à condition de rester constamment sur le plan de la foi.
En Christ, ma vieille nature a été crucifiée. En Christ, je suis une nouvelle créature.
Quand le péché se présente, puisque je vis dans cette foi, je vais pouvoir lui résister et le vaincre, parce que je ne suis plus esclave du péché. Je ne suis esclave du péché que si j’oublie cette révélation, et si je continue à vivre dans ma vie passée, sans croire que je suis crucifié avec Christ, en oubliant que je suis une nouvelle créature en Christ.
Mais quand j’ai reçu la révélation merveilleuse de la Croix, je peux alors marcher dans la victoire permanente. Alléluia !
Paul dit bien au verset 3 de Romains 8 :
…Dieu a condamné le péché dans la chair…
C’est pour cela qu’il fallait que Jésus S’incarne dans une chair semblable à la nôtre, et que Sa chair connaisse la mort. Il était nécessaire qu’Il prenne sur Lui nos péchés et notre condamnation et qu’Il passe par la mort à notre place. C’est parce qu’Il a connu la mort dans Sa chair que nous pouvons connaître Sa vie. Nous avons été placés par Dieu le Père en Christ, pour que notre propre chair de péché meure avec la sienne.
…En envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché.
Rom 8 : 3
Christ n’est pas né dans une chair de péché. La chair de Jésus n’a jamais connu le péché. Certains chrétiens enseignent que Jésus est venu dans une chair adamique, par Sa mère. Ils affirment que Jésus est venu dans une chair identique à la nôtre. La Parole de Dieu dit le contraire. La conception de Jésus a été entièrement miraculeuse, pure et sans tache. Même l’ovule n’était pas l’ovule de Marie, sinon Jésus aurait été conçu en partie de manière humaine. La conception de Jésus a été une œuvre entièrement surnaturelle dès le départ. Dieu Son Père Lui a formé Lui-même un Corps absolument libre de toute trace de péché, mais un corps tout-à-fait semblable à notre corps. C’est ainsi que Jésus a pu manifester parfaitement la vie divine, une vie parfaite. Si le Seigneur Jésus avait hérité en quoi que ce soit d’une nature même partiellement charnelle, Il n’aurait pas été le Sauveur parfait dont nous avions besoin. Il n’aurait pas pu nous racheter.
Jésus est donc resté absolument pur dès Sa conception, dans une chair semblable à la nôtre, en tout point, mais sans péché : Il a connu la faiblesse, la soif, la faim, la fatigue, mais Il n’a jamais connu le péché ni la maladie. Ceux qui enseignent que Jésus a subi toutes les maladies infantiles, comme n’importe quel être humain, n’ont rien compris, excusez-moi de le dire, à la nature parfaite du Christ. Car cela signifierait que Jésus aurait hérité dès Sa conception d’une nature humaine et charnelle. Cela est impossible.
Paul dit :
Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché et cela, afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.
Rom 8 : 3-4
Marcher selon l’esprit, je le répète, c’est marcher par la foi dans la Parole de Dieu, la Parole éternelle. L’Esprit nous renvoie toujours à la Parole. Marcher par la chair, c’est marcher selon notre cœur et nos pensées humaines, selon ce que les hommes nous disent ou ce que le diable nous dit.
Paul ajoute, au verset 10 :
Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice.
Rom 8 : 10
Quand nous sommes chrétiens, nous avons en nous le Saint-Esprit, qui est la vie éternelle. Le Seigneur nous a donné un esprit vivant, rempli de la vie de Dieu qui est en nous, à cause de la justice que nous avons reçue.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Rom 8 : 11
Paul commence par dire : « Votre corps est mort à cause du péché, vous traînez encore un corps mortel qui n’est pas encore ressuscité. Mais l’esprit, que vous avez reçu de Jésus, est vivant en vous, de la vie de Dieu. En outre, nous avons en nous le Saint-Esprit.
Qu’a fait le Saint-Esprit ? Il a ressuscité Jésus d’entre les morts. Quand j’y pense, je me dis : « C’est extraordinaire ! Le corps du Seigneur Jésus était mort depuis trois jours et trois nuits. La circulation du sang était entièrement arrêtée. Si des médecins avaient pu L’examiner et Lui faire un électro-encéphalogramme, tout aurait été plat. Le diagnostic aurait été facile : « Cet homme est mort ! » Puis le Saint-Esprit de Dieu rend la vie au corps mort de Jésus ! Toutes Ses fonctions reprennent vie. La vie de résurrection se manifeste dans Son corps physique glorifié et transformé ! La mort a été engloutie dans l’immortalité et la Résurrection !
Paul ajoute : « C’est le même Saint-Esprit qui habite en toi. Il rendra la vie à ton corps mortel. » Ça signifie deux choses :
– Il va te guérir de tes maladies et de tes infirmités, en attendant la résurrection.
– Au moment de la résurrection, Il va te donner un corps vivant pour toujours, glorieux.
Nous avons déjà dans notre corps le Saint-Esprit de résurrection, qui vit en nous et veut nous donner toutes les forces dont nous avons besoin jusqu’au retour de Jésus, jusqu’à la résurrection. Même dans la faiblesse, même dans les persécutions, même dans les tribulations, même dans les emprisonnements, nous aurons toujours, par la vie du Saint-Esprit qui est en nous, la force surnaturelle d’accomplir tout ce que Jésus veut que nous accomplissions sur cette terre, jusqu’au bout de notre pèlerinage.
« Il rendra la vie à notre corps mortel. » Pourquoi le fera-t-Il ? Parce qu’il est l’Esprit de résurrection ! Parce que Jésus S’est chargé de nos maladies et de nos infirmités, exactement comme Il S’est chargé de nos péchés et de nos iniquités. Toute notre vie passée a été engloutie dans la mort du Seigneur Jésus : nos péchés, nos maladies, et même la mort. Nos maladies ne sont que le résultat de la nature de péché que nous avons reçue à notre naissance, le résultat des péchés que nous avons commis, et des péchés que tous nos ancêtres ont pu commettre depuis Adam et Eve.
À partir du moment où nous savons que notre « vieille nature » a été entièrement engloutie dans la mort de Jésus, avec le péché, les maladies, la mort, si nous faisons confiance à l’Esprit de Résurrection qui habite en nous, nous avons la certitude que Dieu va nous maintenir en bon état jusqu’à Son retour. Si jamais nous tombons malades, le Seigneur dispose pour nous d’une abondante provision de guérison, parce qu’Il S’est chargé de nos maladies, et qu’Il veut nous guérir, comme il l’a prouvé dans Sa Parole et par Son ministère terrestre.
Quelle grâce le Seigneur nous fait, de devenir un tabernacle vivant du Saint-Esprit de résurrection et de vie ! Le Seigneur a pourvu une provision complète, parfaitement suffisante, pour que nous puissions marcher dans la sainteté, tous les jours de notre vie, jusqu’à son retour, et pour accomplir Sa volonté.
Si nous nous confions dans l’œuvre de Jésus à la Croix, nous savons qu’il y a en Lui la solution de tous nos problèmes, la guérison de toutes nos maladies, de toutes nos infirmités, et la délivrance de tout ce qui pèse sur nos vies. Tout a été accompli par Jésus à la Croix ! Ce même Jésus habite en nous par Son Esprit ! Il a la puissance et la volonté de nous remplir de Sa vie éternelle. Allons-nous le croire, pour le voir s’accomplir ?
…Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?
Luc 18 : 8
La Croix est une puissance. C’est la puissance de Dieu ! C’est à la Croix que tout a été accompli, que tout a été réglé. Jésus a fait une croix sur notre vie passée !
Le message de la Croix sera-t-il encore prêché quand Jésus va revenir, ou l’aura-t-on remplacé par ces traditions et enseignements humains qui défigurent l’œuvre de Jésus, qui la déforment et l’amoindrissent, et qui empêchent le Seigneur d’accomplir en nous Sa volonté parfaite ? La réponse semble claire. La réponse a déjà été donnée par la Parole de Dieu.
À mesure que les temps de la fin approchent, il est clair que le message de la Croix est de moins en moins prêché dans sa plénitude. Nous ne devons pas nous faire d’illusion ! Nous le voyons tout autour de nous. Paul a dit :
Car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant.
2 Thes 2 : 3
L’apostasie est déjà venue. Satan sait très bien qu’il a été complètement vaincu à la Croix, que toute notre vie passée a été engloutie dans la mort de Jésus, et que nous avons reçu, par Sa vie de résurrection, la solution parfaite à tous nos problèmes. À mesure que l’apostasie se répand, le message de la Croix va être de plus en plus écarté ou transformé. On ne fait plus de la Croix qu’un beau signe extérieur qu’on place sur les églises ou autour du cou. Le message complet de la Croix ne sera prêché que rarement à la fin des temps, parce que le Seigneur a dit Lui-même :
Parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.
Mat 24 : 12
Si l’on veut revoir agir la vie abondante du Seigneur, il faut revenir au message de la Croix, non seulement dans nos prédications, mais dans notre vie crucifiée de tous les jours, par la foi dans ce message merveilleux.
Je vais citer à présent d’autres versets de la Parole de Dieu, qui vont éclairer ce que nous venons de dire, et nous permettre de mieux comprendre ce message de la Croix.
Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. Et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
2 Cor 5 : 15
Si nous ne vivons plus pour nous-mêmes, cela signifie que nous avons compris le message de la Croix. Nous vivons maintenant pour Jésus. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes, parce que nous avons compris que nous sommes morts en Christ. Celui qui est mort n’a plus de désir personnel à assouvir, au sens égoïste, bien sûr. La vie de la chair consiste à avoir des désirs égoïstes, qui ne sont plus selon Dieu. Si nous marchons par l’Esprit, nous allons pouvoir discerner de mieux en mieux quelle est la volonté de Dieu pour nous, et y entrer par la foi, parce que cette volonté est toujours bonne pour nous.
Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.
2 Cor 5 : 16
Les disciples ont commencé par connaître Christ selon la chair. Ils l’ont vu agir dans le monde. Ils avaient de Lui une connaissance extérieure. Il faut que nous connaissions Christ à présent de l’intérieur, dans notre esprit, par une profonde union d’esprit dans notre cœur. Connaître Christ selon la chair, ça signifie Le connaître de manière extérieure, comme Job, qui pouvait dire :
Mon oreille avait entendu parler de toi.
Job 42 : 5
Nous ne connaissons plus Christ selon la chair, comme peuvent Le connaître les théologiens ou ceux qui discutent de Jésus, mais sans Le connaître.
Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
2 Cor 5 : 17-18
Toutes choses sont devenues nouvelles. Alors, bien-aimé, ne traîne plus avec toi aucun de tes vieux bagages. Laisse-les tous à la consigne de l’Histoire et de la mort de Jésus ! Laisse-les dans le tombeau de Jésus ! Tu es une nouvelle création.
Dans la manière de nous connaître les uns les autres, nous devons nous connaître de manière spirituelle. Nous pouvons nous connaître de manière charnelle et dire, par exemple : « Ah ! Celui-ci, je le connais depuis vingt ans, il a toujours eu cette nature ! » Si je me laisse influencer par une perception charnelle, je vais connaître cette personne selon la chair, mais je ne verrai plus la nouvelle nature que Dieu a créée en elle. Nous sommes trop habitués à connaître les gens selon la chair. On ne les voit plus avec l’œil de la foi. Même s’ils sont nés de nouveau, on ne voit plus cette nouvelle nature que Jésus a placée en eux, et qu’Il veut manifester par la foi en Sa Parole. Nous devons nous aider mutuellement à prendre conscience de nos problèmes et de nos défauts, mais aussi à discerner l’œuvre que Dieu est en train de faire en nous, quand nous sommes des créatures nouvelles en Christ. Ce qui compte, c’est être une nouvelle création en Jésus-Christ ! La vie éternelle est à l’œuvre en nous, pour manifester en nous la nature de Jésus. Nous ne devons plus connaître personne selon la chair, mais connaître selon l’Esprit.
Dans l’épître aux Galates, Paul dit :
J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.
Gal 2 : 20
La deuxième partie de ce verset est très importante :
Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
Quand je sais que j’ai été crucifié en Christ et avec Christ, je sais que, si je vis, c’est Christ qui vit en moi. Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a donné Sa Parole pour me révéler Sa volonté.
Un peu plus loin, dans Galates 5 : 24, Paul ajoute :
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
Nous avons crucifié la chair, parce que nous savons que, quand Jésus-Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés avec Lui. Il a crucifié en Lui et avec Lui toute notre vieille nature charnelle, la chair avec ses passions et ses désirs. Donc ce n’est plus la chair qui doit dominer sur notre vie.
Dans Colossiens 2, il y a aussi un passage merveilleux :
Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.
Col 2 : 12
Le baptême est d’abord le baptême dans la mort de Jésus. Mais c’est aussi le baptême d’eau par immersion, qui est un ensevelissement.
Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.
Col 2 : 13
Le Seigneur Jésus a fait mourir la mort. Sa mort nous a donné la Vie. Par Sa résurrection, et par le triomphe absolu de la Croix.
Dans 1 Pierre 2, 24, comme dans Esaïe 53, les deux aspects du message de la Croix sont exposés dans le même passage :
Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
Voyez-vous comment Dieu présente tout le message de la Croix en un seul verset merveilleux ? Ce verset est glorieux ! Il condense en quelques mots toute l’œuvre de la Croix. Jésus-Christ a porté nos péchés pour que nous soyons morts au péché, et que nous puissions vivre pour Sa justice. En même temps, Jésus-Christ nous a guéris par Ses meurtrissures. Puisqu’Il a porté nos péchés, Il a aussi porté leur conséquence : la maladie, et la mort.
Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
1 Pierre 2 : 25
C’est merveilleux ! Un peu plus loin, au chapitre 4, Pierre dit :
Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché.
1 Pie 4 : 1
Afin de vivre non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qu’il lui reste à vivre dans la chair.
1 Pie 4 : 2
Ces versets peuvent être un peu confus si l’on ne discerne pas la Croix au centre de toute l’œuvre de Christ.
Christ a souffert dans la chair. Non seulement parce qu’Il S’est incarné dans la chair, et a vécu comme un simple Homme au milieu de nous, rejeté et abandonné, mais aussi parce qu’Il a souffert de la souffrance de la Croix. Armez-vous de la même pensée. Nous devons crucifier notre moi et marcher dans une vie pleinement crucifiée. « Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché. » Si tu as compris cela, tu sais que la crucifixion se fait dans la souffrance. Quand ta chair est morte, tu en as fini avec le péché. Le péché ne règne plus sur toi. Tu est mort en Christ et tu es une nouvelle création en Lui. Tu ne vis plus selon la convoitise des hommes, mais selon la volonté du Seigneur.
Paul dit dans 2 Timothée 2 :
Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera.
2 Tim 2 : 11-12
Paul aurait pu dire cela au présent : « Puisque nous sommes morts, nous vivons avec Lui. »
Ceux qui sont appelés par Jésus-Christ à régner avec Lui ne sont pas ceux seulement dont les péchés ont été effacés par le sang de Jésus. Ce sont ceux qui sont passés effectivement par la mort de la Croix, par le message de la vie crucifiée en Christ, de la mort de la chair et de la vie de résurrection en Christ. Si tu as compris cela, et si tu marches maintenant dans la foi en cette Parole, tu régneras avec Christ quand Il reviendra. Non seulement Tu régneras avec Lui, mais tu seras enlevé à Sa rencontre dans les nuées !
Si tu ne marches pas dans une vie crucifiée, si tu n’as pas reçu pleinement le message de la Croix, tu feras peut-être partie des sauvés, de ceux pour lesquels Paul a dit :
Pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu.
1 Cor 3 : 15
Mais tu ne pourras pas participer au règne de Christ. Seuls les vainqueurs, ceux qui sont effectivement passés par la Croix, vont régner sur les nations avec Christ.
Il nous reste un certain nombre de points à étudier, en rapport avec le message de la Croix :
– La Croix, puissance de séparation :
– Entre nous et le monde,
– Entre nous et Satan,
– Entre nous et la chair.
– La Croix, puissance d’union. La véritable union passe toujours par la Croix.
– Le rôle du Saint-Esprit, en rapport avec la Croix.
– L’appel solennel de Christ à porter notre croix tous les jours.
L’examen de ces points fera l’objet des chapitres suivants.
Prière :
« Seigneur, mon Père, je veux que Ta Parole soit plantée dans nos cœurs, dans mon propre cœur et dans le cœur de tous Tes enfants. Il y a vraiment une vie de victoire en Toi ! Tu dis que ceux qui reçoivent Ton message règnent déjà sur la terre en Christ. Ils vivent une vie de roi sur cette terre.
Je Te prie de faire dans notre cœur une œuvre parfaite d’illumination spirituelle. Éclaire notre intelligence spirituelle par Ton Esprit. Que la merveilleuse révélation de ce que nous sommes en Christ, de ce qu’Il a fait pour nous, de ce qu’Il a fait de nous en Lui, soit à jamais plantée dans nos cœurs, Seigneur ! Afin que nous puissions en permanence marcher dans cette révélation par Ton Esprit, dans une vie de sainteté, d’une obéissance parfaite qui vient du cœur, et dans une vie de perfection ! Que nous puissions être les témoins de Ta gloire, de ce que Tu peux faire dans la vie d’anciens pécheurs régénérés par Toi, même si nous habitons encore dans ce corps de chair.
Fais cette œuvre dans nos vies, Seigneur, accomplis cette œuvre merveilleuse par Ton Esprit. Que tous ceux qui nous voient puissent Te voir en nous, et Te glorifier de Te voir agir et vivre en nous, parce que Tu as réglé à la Croix tous les problèmes qui étaient les nôtres !
Seigneur, je Te bénis pour Jésus qui a accepté de monter sur cette Croix, de donner Sa vie une fois pour toutes pour régler le problème du péché, de la chair, et de la mort.
Tu es vivant maintenant et Tu vis en nous. Je Te glorifie. Je sais que Ta Parole, qui est éternelle, accomplira une œuvre qui nous dépasse complètement, mais que nous pouvons recevoir par la foi. Seigneur, je T’en remercie de tout mon cœur ! Fais-le dans la vie de tous Tes enfants, glorifie-Toi dans Ton Epouse, celle que Tu prépares pour Ton Fils Bien-Aimé, que Tu Lui réserves à Sa venue. Il est seul digne de recevoir cette Epouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable ! Merci, parce que Tu as éliminé dans nos vies, par la Croix, toute trace de notre ancienne nature ! Béni sois-Tu, au nom de Jésus, mon Père. Amen ! »