Le fait d’être avec cette famille de chrétiens dans le Yorkshire m’a permis de comprendre deux choses. La première était que la Bible avait une signification bien réelle pour eux, la deuxième était que ces personnes avaient une relation personnelle et véritable avec Dieu. Je me suis alors senti vraiment lésé par le fait que tant d’années passées dans l’une des plus importantes universités britanniques ne me permettait pas de comprendre la Bible, alors que ces personnes le pouvaient.
Je me demandais s’il s’agissait bien de ce que j’avais toujours vainement cherché. Alors que je me posais cette question, trois autres ont immédiatement surgi. Je pensais aux implications et aux conséquences qu’aurait cet engagement qui devait me conduire à obtenir « cette chose » que ces gens possédaient et qui semblait occuper toute leur vie.
Ces trois questions étaient les suivantes:
1) « Si tu t’engages dans cette voie, que va-t-il arriver à ta carrière universitaire? »
2) « Que vont dire tes amis? »
3) Et, le pire de tout: « Que va dire ta famille? Tu as déjà été en disgrâce lorsque tu étais objecteur de conscience, mais suppose qu’en plus de cela tu deviennes un religieux fanatique? »
Ces questions se bousculaient dans ma tête, et je marchais, désemparé, à peine conscient de ce qui m’entourait. Je traversais alors une profonde crise de conscience. J’étais partagé entre le désir d’obtenir ce que ces gens avaient, et les conséquences inévitables auxquelles je serais exposé si je m’impliquais dans cette recherche. Je me répétais sans cesse: « Bon, et ma carrière, et mes amis, et ma famille, que se passera-t-il? »
Après avoir passé ainsi quatre ou cinq jours d’épreuve, je suis parvenu à une décision définitive que je résume ainsi: « Ce qui arrivera à ma carrière m’importe peu; je me moque de ce que diront mes amis, et je me moque de ce que dira ma famille. Je veux obtenir cette chose, quelle qu’elle soit. Je ne comprends pas ce que c’est, mais peu importe, je la veux! »
Lorsque j’ai pris cette décision, j’ai pensé: « Bon, que vais-je faire maintenant pour l’obtenir? »
La seule chose à laquelle je songeais était de prier. Un soir, alors qu’il était tard, en rentrant au baraquement, dans la chambre que je partageais avec un soldat, je me suis décidé à prier jusqu’à ce que quelque chose se produise. Nous n’avions pas de lit à cette époque, et nous dormions sur des matelas de paille, à même le sol. J’ai attendu que mon voisin s’endorme, et j’ai placé mon petit tabouret pliant en face de la fenêtre. Je me suis assis là, j’ai posé mon coude sur le rebord de la fenêtre, et j’ai décidé de prier. Une fois encore, j’ai été déconcerté. Je réalisais que je n’avais aucune idée de la façon dont je devais prier; je ne savais qui prier et que dire. Je ne parvenais même pas à commencer.
Je suppose que je suis resté assis là pendant une heure ou davantage, et la nuit devenait plus profonde. J’essayais de prier, sans y parvenir. Une fois de plus, j’étais profondément perplexe.
Puis, quelque chose s’est produit que je ne peux expliquer. Alors que j’étais sur le point d’abandonner, une puissance inconnue m’a touché et est devenue réelle pour moi. Je parle ici de puissance, car il s’agissait de quelque chose d’extrêmement fort. La première chose qui s’est déroulée a été que mes bras se sont élevés; dans le même temps, j’ai remarqué que la paume de mes mains était tournée vers le haut et montait vers le plafond. Je me suis alors demandé: « Pourquoi mes paumes sont-elles tournées vers le haut? » Quelque chose en moi m’a répondu: « Il s’agit de la puissance d’en haut. »
Je réalisais par une révélation soudaine que, par le passé, j’avais été en contact avec une puissance « du monde inférieur »; jamais encore avant je n’étais entré en contact avec cette « puissance d’en haut ». Dans le mouvement de cette puissance, j’ai senti une présence comme si, à travers elle, une personne venait vers moi. Je ne savais pas qui était cette personne, mais je savais qu’il s’agissait de celle qui avait ma réponse! Alors, des mots que je n’ai pas choisis me sont venus à la bouche. J’ai commencé à dire: « A moins que tu ne me bénisses, je ne te laisserai pas partir! » Lorsque j’arrivais à ces termes « je ne te laisserai pas partir », quelque chose s’est produit qui semblait prendre le contrôle de moi-même, et je ne suis plus parvenu à arrêter ces mots. « Je ne te laisserai pas partir! Je ne te laisserai pas partir! Je ne te laisserai pas partir! »
Cette force mystérieuse qui faisait élever mes bras a élevé mon corps tout entier, m’a soulevé de mon tabouret, et m’a déposé sur le sol; avec les bras toujours élevés, je continuais à dire: « Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m’aies béni. » Je sentais au fond de moi que j’avais trouvé pour la première fois une personne que je n’avais jamais rencontrée ni connue dans le passé. Je savais qu’elle était la réponse à ma quête.
Gisant là, sur le sol, les bras levés, je parlais pour la première fois de ma vie à cette personne inconnue. Cette puissance semblait se mouvoir autour de moi comme un océan. J’avais l’impression d’être submergé par cette force mystérieuse, invisible, et pourtant si réelle. Elle passait au-dessus de moi, comme les vagues de la mer.
Alors, quelque chose s’est libéré au plus profond de mon être. Cela a été comme une délivrance, comme si un nœud qui s’était tenu serré au fond de moi pendant des années était soudain défait.
Cette force commençait maintenant à flotter en dehors de mon corps comme une rivière, emportant avec elle toutes sortes de débris et de déchets. J’imaginais une rivière en crue ayant tout rompu et emportant tout sur son passage. J’avais l’impression que des forces diaboliques inconnues étaient alors chassées de mon corps par cette étrange et mystérieuse rivière de puissance. J’étais apeuré, et je ne savais où j’étais emmené, ni ce qui arriverait ensuite. J’ai poursuivi ma pensée: « Je suis allé si loin; si j’essaie d’arrêter maintenant, cela ne m’arrivera peut-être plus jamais. »
Des choses étranges se sont passées en moi. J’ai commencé à pleurer en longs sanglots, et mes larmes coulaient en torrents. Je n’avais aucune idée de la raison pour laquelle je pleurais, n’ayant aucune raison consciente ou non de le faire. Pourtant, mes larmes se répandaient autour de moi. Cela était vraiment étonnant et, après peut-être une heure dans cette position, les pleurs se sont transformés en rires. J’ai de nouveau pensé que je n’avais aucune raison particulière de rire. En fait, ce n’était pas vraiment moi qui riais; le rire semblait sortir de mon être comme un flot. Je me sentais submergé dans cette mer d’éclats de rire.
Au sommet de ma tête, j’ai vu que les couvertures remuaient et que le soldat commençait à s’éveiller. Il a émergé lentement de dessous ses couvertures;il ne portait que ses sous-vêtements. Il s’est levé et, très lentement, visiblement à contrecœur, a tourné trois fois autour de moi et m’a dit: « Je ne sais vraiment que faire d’un type comme toi! Je suppose que si je t’aspergeais d’eau, cela ne servirait à rien. » Je ne pouvais lui répondre, mais quelque chose en moi lui a rétorqué: « Même l’eau n’empêcherait pas cela. »
Une autre chose étrange s’est produite. Des mots me sont venus je ne sais où: « Un homme ne doit jamais blasphémer contre le Saint-Esprit. » Contrairement à tous mes raisonnements, je savais que le Saint-Esprit était, dès lors, en moi. J’ai donc pris la décision que je ne laisserai pas mon ami prononcer une seule injure. Je suis parvenu à me mettre à genoux avec peine; je me suis traîné jusqu’à mon matelas, et m’y suis installé. J’ai remonté les couvertures, et suis resté là, inerte. Et je continuais à rire. C’est ainsi que j’ai compris que la vérité est une personne. J’avais toujours cherché une abstraction, une théorie. J’avais cherché une explication, mais j’avais trouvé une personne. Sans aucune méthode de raisonnement, je savais que cette personne était Jésus de Nazareth. Depuis ce jour, et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais douté que Jésus soit vivant. Je n’étais pas parvenu à comprendre pendant si longtemps que cette vérité n’était pas simplement une abstraction, une religion ou une croyance. Tout au contraire, il s’agissait d’une personne. En la personne de Jésus, j’ai finalement résolu ce terrible conflit qui m’avait troublé pendant toutes ces années et tenu écartelé entre mon idéal et la réalité. En Jésus, je découvrais que l’idéal est la réalité. Sa vie, ses mots, son enseignement et, au-delà de tout, sa personne, étaient la réponse à cette soif, à cette quête désespérée et inassouvie qui m’avaient conduit pendant toutes ces années.
Accepter Jésus
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