J’espère que jamais vous ne vous fatiguez de lire ou d’entendre la Parole de Dieu, parce qu’il y en a, dans le désert, qui étaient fatigués de manger – cette misérable nourriture, comme ils disaient – la manne. ils en avaient assez, quarante ans tous les matins ! Dieu les nourrissait du haut du ciel et à un moment donné, ils ont fini par dire : « On en a assez ! on voudrait nos rôtis ! etc… » : la nourriture du monde, quoi ! c’est cela.

Ce qu’ils mangeaient en Égypte, c’était la nourriture du monde. Et dans le désert où il n’y avait que Dieu, ils recevaient une bonne nourriture tous les jours et ils ont fini par s’en lasser. Ces choses ont été écrites pour nous servir d’exemple. Nous, nous aimons le Seigneur et nous aimons sa Parole et quand nous ouvrons notre cœur à la Parole du Seigneur, comme elle est esprit et vie (Jean 6 :63), elle nous remplit de sa vie. Alors remplis-nous encore ce soir, Seigneur, de ta vie !

Ce soir, je voudrais revenir et insister sur un point dont j’ai déjà dû sûrement parler. Mais j’avais vraiment à cœur de le refaire parce que je me suis souvenu de ce que l’apôtre Pierre disait. Il disait aux chrétiens qu’il voulait leur reparler d’une chose qu’ils savaient déjà et dans laquelle ils étaient affermis, mais il voulait prendre soin de le leur rappeler constamment.

Parce que c’est en rappelant la Parole de Dieu qu’elle rentre de plus en plus profondément dans notre cœur et dans notre esprit. Ce que je voulais donc rappeler ce soir, c’est ce merveilleux verset de Jean 8, verset 31. Je vais vraiment insister sur ce verset parce que dans les paroles mêmes de Jésus, cela nous parle directement.

« Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : il parle à des gens qui étaient Juifs et qui avaient cru en lui, donc ils étaient devenus disciples du Seigneur Jésus, il leur dit : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Voilà le verset sur lequel je voulais revenir ce soir.

Je le relis, Jean 8:31, il dit aux Juifs qui avaient cru en lui et je suis sûr qu’il le dit aussi aux païens qui ont cru en lui, puisque en Christ il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni païen, ni circoncis, ni incirconcis mais un seul corps en lui, donc il nous dit à nous ce soir : «Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira.» Cela veut dire: vous libérera. Un affranchi est un libéré ; avant il était esclave.

C’était du temps des Grecs et des Romains, il y avait des esclaves et il y avait des affranchis et quelquefois des affranchis pouvaient vraiment atteindre une position très élevée, je crois même qu’il y en a eu un qui est devenu, un jour, empereur. Mais en tout cas, ils pouvaient avoir une position très élevée, ils avaient été libérés et souvent ils étaient adoptés par un noble, ils devenaient leur fils ou leur fille.

Nous étions esclaves de Satan, Jésus Christ nous a affranchis. Il nous a libérés et nous a adoptés et non seulement il nous a adoptés mais il a fait de nous, par le sang de Jésus, vraiment, et par la nouvelle naissance, des fils et des filles de Dieu. Et il nous dit, à nous qui avons cru en lui : «Si vous demeurez dans ma Parole», il ne faut pas simplement que la Parole soit entendue, comprise et on dit : «Oui, c’est une bonne parole, cela m’a fait du bien, merci Seigneur !» Mais il dit : «Si vous demeurez…» Vous voyez la différence ? Il ne dit pas : «Si mes paroles demeurent en vous». Cela, il le dit dans d’autres passages, il faut que ses paroles demeurent en nous. Ici, il emploie cette expression : «Si vous demeurez dans ma Parole,…» cela veut dire que c’est un bain. Vous savez, quand on plonge un objet dans l’eau, il est dedans, dans l’eau ; quand on est baptisé d’eau par immersion, on est plongé dedans et l’eau nous entoure complètement tout autour. Le baptême du Saint-Esprit, c’est cela. C’est le Saint-Esprit qui arrive au-dessus de nous, d’abord, comme un fleuve qui descend du trône de Dieu en abondance et qui nous recouvre entièrement, comme l’eau couvre le fond des mers et il pénètre en nous et il nous remplit. Là, Jésus dit : «Si vous demeurez dans ma Parole.» Evidemment, si nous demeurons dans sa Parole, sa Parole va finir par entrer et nous remplir complètement, parce qu’elle va être tout autour. Il n’y aura rien qui va nous séparer de la Parole, elle sera là en permanence autour de nous, et ce bain permanent de la Parole va faire que peu à peu, profondément, elle va rentrer de plus en plus en nous, et elle va s’établir en nous par le Saint-Esprit et nous allons comprendre la vérité. Puisque la Parole est la vérité, elle vient de Jésus qui est la vérité, elle est éclairée dans nos cœurs par le Saint-Esprit de vérité. Jésus a dit du Saint-Esprit : «Il vous conduira dans toute la vérité» (Jean 16 :13).

Cela signifie, qu’au début, on n’a pas toute la vérité en tant que révélation, on l’a en Christ dans sa totalité, mais c’est quelque chose qui doit nous être révélé par le Saint-Esprit. On est en Christ, on a tout en lui, mais il faut que cela nous soit révélé par le Saint-Esprit, pour qu’on y entre pleinement. Et là, le Seigneur nous fait une promesse merveilleuse, il dit, donc c’est sûr et certain : «Vous connaîtrez la vérité, si vous demeurez dans ma Parole, et la vérité vous affranchira.»

Et tout de suite après, il dit, je lis à partir du verset 34 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. » C’était notre situation avant la nouvelle naissance. «Or l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ;…» Si nous sommes esclaves du péché, nous ne pourrons pas demeurer dans la maison de Dieu. Jésus nous a libérés de l’esclavage du péché par la nouvelle naissance, il nous a transportés dans sa maison et maintenant, dans la maison de Dieu, nous ne sommes pas des esclaves, nous ne sommes même pas des serviteurs au sens esclaves, nous sommes des enfants de Dieu, des fils et des filles de Dieu qui le servent avec un cœur de serviteur, mais nous ne sommes plus esclaves du péché. L’esclave, lui, ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours.

Nous, fils et filles de Dieu, nous sommes appelés fils et filles de Dieu, nous devons demeurer dans la maison du Père, dans la maison du Seigneur. La maison du Seigneur, c’est Dieu lui-même, c’est aussi l’Eglise puisque l’Eglise est un tabernacle saint dans le Seigneur. Mais la maison du Seigneur, c’est la présence même du Seigneur, c’est en fait sa Parole. C’est la vie de Dieu qui nous entoure et qui nous éclaire par son Esprit.

«…le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit,…» Le Fils avec un grand F qui est le Fils de Dieu, Jésus. Puisque le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Voilà, je m’arrêterai là pour ce soir, ce court passage.

Il y a une puissance de libération dans ces quelques versets, parce que Jésus nous montre le chemin de la liberté, en lui et en sa Parole. Et si nous mettons en pratique ces simples recommandations de Jésus, nous allons découvrir la liberté des enfants de Dieu, nous allons y rester et nous allons y vivre. Cela veut dire que sur cette terre, nous allons être des fils et des filles de Dieu qui ne seront liés par rien, ni par Satan, ni par les hommes, ni par le monde, ni par le péché, ni par la chair. Toutes ces choses ont été réglées par le Seigneur sur la croix du calvaire, par sa mort.

Il a englouti la chair, la vieille nature, il a détruit Satan, il l’a livré en spectacle à la croix et il a conquis complètement toutes ces puissances du monde, de la chair, du péché et de Satan pour que nous demeurions en lui et pour que nous recevions, si nous restons en lui et dans ses paroles, la révélation de ses paroles qui nous libèrent. Nous avons besoin, même quand nous venons au Seigneur, d’être libérés de beaucoup de choses.

Et c’est la volonté du Seigneur de nous en libérer. Les choses dont il veut nous libérer, ce sont toutes les choses que nous avons héritées du monde, de la chair, de notre passé et en particulier, ces manières de penser qui nous lient dans l’incrédulité, dans le mensonge.

Par conséquent, je vais insister surtout sur deux points ce soir : il nous libère dans nos pensées, de toutes les vieilles choses que l’on a ramenées de notre vie passée et qui ont fini par se fixer dans nos pensées, et il nous libère de la puissance des sens. D’ailleurs les deux sont liés parce que dans l’ancienne nature, la nature humaine, celle des hommes qui nous entourent, comme le péché les a coupés de Dieu, le seul moyen de communiquer, je ne parle pas des sorciers qui ont des moyens surnaturels, mais le seul moyen que les hommes ont pour communiquer avec ce qui les entoure, c’est leurs sens : les yeux, les oreilles, le nez, la bouche, etc…

Ils sont dans un monde où ils sont coupés de Dieu et les seuls moyens de communiquer sont les sens : les yeux, les oreilles, … et avec ces sens ils observent et ils regardent comment ce monde qui les entoure fonctionne ; ils étudient le fonctionnement des lois de la nature ; ils observent tout cela, ils mettent tout cela par écrit, ils apprennent cela par cœur et ils s’en servent pour essayer de dominer sur le monde. C’est cela la science, on observe les choses et la médecine fait pareil, elle observe les maladies, elle regarde, elle tâte un coup-là, un autre coup-là, elle dit : « Bon, ce doit être ça. Je vais essayer tel médicament, si cela ne marche pas, je vais essayer tel autre médicament, parce que ce n’est peut-être pas ça. »

Vous voyez, c’est ainsi que travaillent les médecins, ils travaillent en fait dans les ténèbres, dans les ténèbres les plus complètes. Ils regardent ce qui se passe, ils n’ont pas l’éclairage du Seigneur et de son Esprit, et ils essaient, avec tout leur cœur – je parle des meilleurs d’entre eux – ils essaient de soulager la souffrance humaine en observant ce qui se passe, et en essayant d’appliquer une méthode qu’ils ont tirée de leur intelligence. Ils observent le fonctionnement des plantes, ils se rendent compte que les plantes ou les produits chimiques ont certains effets sur le corps, et ils mettent tout cela par écrit, et ils testent cela sur les malades avec un certain succès, mais on sait que cela ne va pas très loin.

Tandis que la connaissance du Seigneur, elle vient par la révélation de sa Parole et de son Esprit. Le Seigneur, lui, sait toutes choses. Il sait très bien que tous nos problèmes actuels viennent du péché. C’est pour cette raison que Jésus est venu mourir sur la croix, pour régler le problème du péché. A partir du moment où le contact est rétabli à nouveau avec Dieu, le Seigneur va nous révéler toutes choses pour nous rendre sages selon sa sagesse d’en haut, fous aux yeux des hommes et aux yeux du monde parce que ce n’est plus du tout la même source de connaissance.

Les hommes, eux, fonctionnent avec leurs sens et leur intelligence ; Dieu fonctionne par sa toute-puissance et la révélation du Saint-Esprit et de sa Parole. Et comme il connaît tout, et qu’il connaît toutes choses et qu’il nous a fait et qu’il nous a créés en Christ pour lui ressembler un jour et être à la perfection, il va constamment nous faire fonctionner d’une nouvelle manière en changeant nos pensées pour les remplacer par les siennes, et par la révélation de sa Parole, et en nous rendant indépendants des sens afin que nous ne puissions recevoir que sa vérité à lui.

Parce que je vous dis une chose, bien-aimés, dans la vie de ce monde, tout ce que les sens nous disent, tout ce que nos yeux, nos oreilles, etc…observent et voient, cela n’a qu’une vérité toute relative au monde extérieur. C’est souillé par le péché, c’est souillé par le manque de connaissance de Dieu, donc tout ce que les sens ont pu révéler aux hommes de ce monde, il n’y a rien de la révélation surnaturelle de la Parole dans ce que les sens peuvent nous révéler. Il y a simplement la révélation des lois du monde que Dieu a créé, mais rien de la révélation surnaturelle parce qu’il n’y a pas de communication avec Dieu.

Ainsi quand il dit : «Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera», elle nous libérera de tout ce dont nous étions esclaves, esclaves de nos sens, esclaves de notre intelligence humaine, esclaves des pensées qui venaient de toute l’expérience de l’homme et de tout ce qu’il avait réussi à trouver. Nous devons être libérés de tout cela et que le Seigneur, d’une part plante sa pensée en nous, sa pensée qui nous vient par sa Parole, et qu’il nous apprenne à ne marcher dans la vie que par sa Parole et par son Esprit.

Au début, il y a vraiment un combat entre ce que disent nos sens ou nos pensées anciennes et ce que dit le Seigneur, sa Parole et son Esprit. Quelquefois, il y a un combat terrible et je dois dire que dans la vie de beaucoup de chrétiens, ce combat se termine par leur défaite, parce qu’ils ne sont pas demeurés dans la Parole du Seigneur, ils se sont laissés avoir par toutes ces pensées d’incrédulité que le monde ou que Satan ou que leur chair réussit à leur mettre dans la tête ; ils se sont laissés avoir par tout ce que leurs sens leur disent, et au lieu de rester sur la révélation de la Parole, ils reviennent sur le terrain des pensées anciennes, et des sens, et de la chair, et ils sont vaincus.

Donc au lieu d’être des enfants de Dieu qui marchent dans la liberté des enfants de Dieu, c’est-à-dire par la foi dans la Parole de Dieu et par l’Esprit, ils sont repris par les choses du passé comme les Galates, et à ce moment-là, ils sont coupés de Christ. Il leur dit : «Vous êtes coupés de Christ, vous qui vous remettez sous le joug de la chair.»

Je vais prendre un exemple simple, c’est celui de l’assurance du salut. Quand nous venons au Seigneur, en sortant de ce monde, nous venons tels que nous sommes au Seigneur, nous écoutons l’Evangile de Jésus-Christ, nous recevons l’Evangile dans un cœur ouvert, et le Seigneur nous donne la repentance.

Nous sommes vraiment remplis de cette révélation du salut, nous la recevons, et nous sommes remplis de joie et de paix, parce que le Seigneur nous a révélé par le Saint-Esprit que nous étions sauvés. Nous ressortons de cette réunion où nous avons reçu notre nouvelle naissance, vraiment en sautant de joie et nous sommes remplis de joie et de paix, c’est merveilleux, nous avons vraiment l’assurance du salut.

Et puis, si on ne persévère pas dans la Parole, si on ne demeure pas dans la Parole, et que l’on reste un certain temps comme cela, sans persévérer dans la Parole, que va-t-il se passer après un mois, deux mois, trois mois, six mois ?

Eh bien le diable, le monde, les chrétiens incrédules, c’est-à-dire tous ceux qui marchent par la chair et pas par l’Esprit, et puis ces pensées du monde, et le Malin vont venir, et ils vont travailler dans notre vie pour nous faire douter de cette assurance que nous avions au début.

Et pour peu que l’on traverse des expériences difficiles, parce que le diable ne nous laissera pas tranquille quand nous avons accepté le Seigneur, il nous laisse tranquille quand on lui appartient, mais dès le moment où nous acceptons le Seigneur, le diable commence à cogner, il va cogner dans tous les domaines, et s’il a la permission de Dieu de le faire, il va cogner dans tous les domaines possibles : il va cogner dans notre santé, il va cogner dans notre famille, il va cogner dans notre travail ; partout où il pourra cogner, il va cogner.

Si Dieu lui permet de cogner, c’est que Dieu veut faire un test dans notre vie pour voir si nous allons demeurer dans sa Parole. Et si nous restons dans sa Parole, nous avons une victoire complète contre le diable, mais il va nous tester comme Job a été testé ; il va nous tester comme tous les chrétiens sont testés au début de leur vie chrétienne avant de marcher pleinement dans la victoire de la foi.

Ils sont testés, ils sont amenés dans le désert par le Saint-Esprit.

Alors nous serons testés, et si au moment du test, nous sentons la joie diminuer, cette joie que l’on avait le jour où on a vraiment reçu le Seigneur par la foi, on sent la joie diminuer, on sent des ténèbres nous obscurcir la tête, on sent des combats tellement violents dans toute notre vie, on a l’impression que tout s’écroule, rien ne va plus, que finalement on était presque plus tranquille avant, quand on ne connaissait pas le Seigneur.

Il y en a qui vivent des expériences tellement douloureuses après leur conversion, Satan parvient à les mitrailler d’une telle manière qu’ils arrivent à se dire : «Mais enfin, c’est cela être chrétien ? On m’avait dit que tout irait bien, on m’avait dit que tout marcherait comme sur des roulettes, que j’avais un Sauveur et un Seigneur merveilleux qui allait régler mes problèmes et voilà que tout empire !»

Cela a été mon cas, après ma conversion, j’avais vraiment expérimenté la joie et la paix du Seigneur, mais six mois après, j’avais des problèmes beaucoup plus grands qu’avant : des luttes spirituelles terribles, des luttes contre le péché, les tentations, l’incrédulité, des choses qui venaient sur moi. Je me disais : «Mais enfin, on m’a dit qu’avec le Seigneur, tout irait bien et cela empire, des combats terribles.» Et si le Seigneur, par son Esprit, ne m’avait pas ramené à la Parole du Seigneur pour m’apprendre à marcher par la foi, c’est-à-dire à ne tenir compte que de ce qu’il a dit!…

Vous savez que Dieu ne change pas et sa Parole non plus ? Dieu est éternel et sa Parole est éternellement établie dans les cieux. Donc, si le jour de votre conversion, il vous révèle par le Saint-Esprit et par sa Parole que vous avez reçu le pardon de vos péchés par la foi en Jésus et par le sang de Jésus, Dieu n’a pas changé dans cette alliance par le sang de Jésus. Il n’a rien changé, c’est simplement nous qui nous sommes laissés avoir par ces combats, ces pensées d’incrédulité que Satan a réussi à introduire dans nos vies, et l’on a vu autour de nous que tout allait mal, que la tempête rugissait.

A ce moment-là, on a laissé le doute et l’incrédulité entrer, on n’est pas demeuré dans la Parole du Seigneur, et on commence à douter de son salut, on commence à douter que l’on est enfant de Dieu. Satan arrive en disant : «Mais après tout, est-ce que tu es vraiment sauvé ? Si tu étais sauvé, tout irait beaucoup mieux que cela, tu marcherais en vainqueur, tu aurais vraiment toujours la joie et la paix du Seigneur. Regarde ce qui est écrit : « réjouissez-vous toujours », mais tu ne te réjouis pas, donc il est possible que tu ne sois pas sauvé, tu t’es trompé en fait, tu t’es laissé avoir par tes sentiments.» Il arrive comme cela, le Malin.

Et si, à ce moment précis, nous ne sommes pas établis sur la Parole, si on ne lui réplique pas en disant : «Satan, Dieu n’a pas changé, je traverse une période difficile, mais Dieu n’a pas changé, il a donné son alliance par le sang de Jésus, il est écrit que si nous croyons au Seigneur Jésus, nous serons sauvés, j’ai cru en lui, il ne s’est rien passé dans ma vie qui a changé, je ne suis pas retombé dans le péché ou dans le monde pour renier le Seigneur ; j’ai toujours gardé cette alliance dans mon cœur.

Ce qui a changé, ce sont les circonstances de ma vie, ce sont des attaques dans mes pensées, ce sont des attaques dans mes sens, des attaques dans mes sentiments. Mais au travers de ces choses, le Seigneur va me faire comprendre que si je demeure dans sa Parole, lui n’a pas changé, sa Parole n’a pas changé, eh bien, je suis établi dans la victoire du Seigneur. Il va m’apprendre à ne pas fonctionner d’après ces pensées anciennes et d’après mes sens. Donc, que je me sente bien ou que je me sente mal, le Seigneur n’a pas changé ; que je me sente sauvé ou que je ne me sente pas sauvé, le Seigneur n’a pas changé ; sa Parole non plus. Donc ce qui compte pour moi, c’est de rester appuyé sur la Parole.»

Est-ce que j’ai rempli toutes les conditions du salut ? Est-ce que j’ai confessé mon péché au Seigneur? Oui ! Est-ce que j’ai demandé pardon au Seigneur ? Oui ! Est-ce que j’ai cru que le sang de Jésus, parce que c’est écrit, effaçait tous mes péchés ? Oui ! Eh bien, c’est toujours valable. Alors ce ne sont pas ces pensées de doute et d’incrédulité que l’Ennemi essaie de me planter dedans qui vont me faire changer. «Satan ! il est écrit : si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et le sang de Jésus nous purifie de toute iniquité, c’est ce que j’ai fait, je suis enfant de Dieu, je suis sauvé, amen !» Ah mais ! Tu ne le sens pas que tu es sauvé ? Cela ne fait rien, je le suis parce qu’il est écrit, c’est tout ! Il est écrit !

Je prendrai un deuxième exemple dans la guérison des maladies. C’est exactement pareil, exactement pareil. Si nous connaissons le ministère de Jésus-Christ, quand on lit les évangiles tout simplement, quand on voit le merveilleux ministère de guérison du Seigneur Jésus, il guérissait les malades et il faisait des miracles pour ouvrir les yeux des gens à la volonté du Père qui était de sauver tous les hommes et de les guérir. Vous rappelez-vous quand Jean-Baptiste a commencé à douter ?

Même lui est passé par ce doute, lui qui avait accueilli le Messie, qui avait accueilli et annoncé le Messie, il est passé par une épreuve terrible, il a été emprisonné, et nous savons qu’il n’est pas sorti de sa prison, il a eu la tête coupée ; mais là alors qu’il était emprisonné, il était dans une épreuve terrible, Satan est venu et a réussi à le faire douter. Il a envoyé certains de ses disciples pour dire à Jésus : «Mais es-tu celui qui devait venir ou pas ? Es-tu le Messie ou pas ?» Pauvre Jean-Baptiste ! Si cela lui est arrivé, cela peut nous arriver aussi. Quelle a été la réponse de Jésus ? Jésus a dit à ses envoyés : «Eh bien, allez lui dire ce qui se passe, allez lui dire qu’il considère les œuvres, les boiteux qui marchent, les aveugles qui voient, les sourds qui entendent, les malades qui sont guéris, les possédés qui sont délivrés ! C’étaient des signes qu’il était le Messie.

Ce sont donc des choses qui devaient suffire à parler au cœur des gens que Jésus-Christ était le Messie vivant. Ce sont les seuls signes que Jésus a invoqués pour remonter la foi de Jean-Baptiste. «Allez lui dire : regardez tous les signes que j’accomplis, ce sont les signes que je suis le Messie d’Israël.» Alléluia ! Et je suis sûr qu’il a dû être renouvelé dans sa foi par ce que ses disciples lui ont dit de la part du Seigneur Jésus.

Eh bien, si Jésus a fait toutes ces choses dans son ministère, c’est pour toucher nos cœurs et nous montrer qu’il est vraiment le Messie d’Israël et le sauveur du monde. Et quand nous voyons son ministère de guérison, de salut, nous voyons que la volonté de Dieu est toujours de guérir tous les malades sans exception, sans une seule exception, parce que c’est ce qu’il a fait dans son ministère terrestre.

Aucun malade n’a été repoussé par Jésus, aucun ! Pas un seul ! Il a toujours donné une pleine santé à ceux qui venaient le lui demander, et ils étaient loin d’avoir la connaissance que nous avons. Ceux qui étaient en face de Jésus n’étaient même pas nés de nouveau, c’étaient des Juifs, même pas toujours très pieux, c’étaient peut-être des disciples mais qui n’étaient pas encore passés par l’expérience de la Pentecôte. Ils n’étaient pas nés de nouveau comme nous, mais ils étaient au bénéfice de la compassion du Père et de la compassion de Jésus.

Le Père, qui travaillait au travers de Jésus, a démontré par les œuvres de Jésus qu’il voulait guérir tous les malades sans exception. Et Jésus l’a fait et il l’a pratiqué dans tout son ministère, donc quand nous voyons ces choses, quand nous voyons en plus les promesses de la Parole – comme dans Matthieu 8 où il est dit qu’il guérit là tous les malades qui étaient devant sa porte pour que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par Esaïe le prophète : «Il s’est chargé de nos maladies, il s’est chargé de nos douleurs, de nos infirmités.» – il fallait donc qu’il guérisse tous les malades qui étaient là devant, afin que la Parole de Dieu s’accomplisse. Il le fallait, donc il faut que tu sois guéri, toi, qui es encore malade dans ton corps ou qui te crois malade, il faut que tu sois guéri pour pleinement consoler le cœur du Père, qui veut tellement que tous les malades soient guéris.

Le cœur du Père souffre tant de voir le moindre de ses enfants dans la moindre des maladies, que ce soit un petit rhume de cerveau, il ne le supporte pas ; que ce soit le cancer au dernier degré ou quelle que soit la maladie, qu’elle soit déclarée incurable ou pas par les hommes, elle est vaincue par le sacrifice de Jésus.

Il s’en est chargé à la Croix, de la même manière que nos péchés ont été pris par lui, et qu’il a payé par sa mort, il a aussi payé par ses meurtrissures pour toutes les maladies qui sont les conséquences du péché dans nos vies. Le Seigneur veut les enlever toutes, donc si nous avons la révélation de sa Parole : «Et c’est par ses meurtrissures que nous avons été guéris, il s’est chargé de nos maladies, de nos infirmités quelles qu’elles soient, toutes sans exception», quand nous recevons cette révélation, ah ! Seigneur, quelle gloire !

Tu me révèles par ton Saint-Esprit que tu veux absolument, tu languis de me voir en bonne santé, pas seulement guéri, mais en bonne santé, délivré de toute maladie, délivré de toute infirmité, délivré de tout. Tu languis, Seigneur.

Quand cette révélation tombe sur ton âme, tes yeux s’ouvrent et tu dis : «Gloire à Dieu ! Merci, Seigneur, merci, tu es en train de me révéler une chose merveilleuse, je ne suis plus soumis à ces vieilles pensées d’incrédulité qui me disaient qu’il fallait que je souffre pour Dieu, qu’il fallait que, puisque Dieu m’avait jugé digne d’avoir une bonne maladie, que je la supporte avec beaucoup de persévérance pour glorifier Dieu dans ma maladie.

Cela, c’est l’œuvre de la chair et de Satan, ce sont les pensées du passé, de l’incrédulité. Dieu veut ôter tout cela par sa Parole, il veut te montrer par son Esprit et par sa Parole que la vérité de Dieu, celle qui nous affranchit de toute maladie et de toute infirmité, c’est celle-ci : Jésus sur la Croix s’est chargé de tes maladies et de toutes infirmités, que ce soit la mauvaise vue, que ce soit les mauvaises dents, que ce soit n’importe quelle maladie que tu peux nommer, tout a été placé sur Jésus, et il en est mort. Et il est ressuscité pour te donner sa vie, et sa résurrection t’amène la guérison.

Alors quand tu reçois cette révélation, tu la reçois avec un cœur ouvert, tu dis : «Merci Seigneur, c’est pour moi !» Et quand tu reçois cette révélation, tu peux être instantanément guéri de n’importe quelle maladie et de n’importe quelle infirmité ou si ce n’est pas le cas, eh bien, tu la reçois dans un cœur ouvert, et la foi est au Top niveau, et tu dis : «Merci Seigneur, maintenant, c’est terminé, je t’ai consacré mon corps à cent pour cent, aucun homme, aucun médecin, aucun chirurgien ne touchera plus mon corps, aucun dentiste, aucun ophtalmologue, ni rien.

Je ne suis pas en train de les critiquer, qu’ils fassent tout le bien qu’ils veulent faire à l’humanité souffrante qui ne connaît pas Jésus, mais nous, chrétiens, qui connaissons Jésus, nous avons un médecin, un psychologue, un psychiatre, un dentiste, un ophtalmologue, un endocrinologue. Vous pouvez les nommer tous, c’est Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu, alléluia ! Amen !

C’est le seul, l’unique, et quand tu lui as consacré ton corps et ta vie, c’est consacré pour toujours et il s’en occupe d’une manière merveilleuse, et gratuite, et parfaite. Il ne te fera rien payer et c’est parfait. Quand nous voyons comment les hommes (les pauvres !) peuvent faire, ils n’arrivent pas à soigner un organe, alors ils vont te le couper, c’est tout ce qu’ils peuvent faire. Ils n’arrivent pas à t’apporter la solution, alors ils vont choisir leur méthode à eux, ils vont t’enlever la partie malade, donc ils vont te couper en deux si c’est possible pour que l’autre moitié continue à vivre. Mais ce n’est pas le plan du Seigneur, ça ! C’est un aveu d’échec complet, et la moindre pilule que tu prends, c’est un aveu d’échec de la Parole de Dieu en toi. Donc, ce que le Seigneur veut, c’est d’abord te faire bien comprendre cela : que Jésus s’est chargé de toutes tes maladies, de toutes tes infirmités pour que tu sois une vitrine à la gloire de Dieu dans ce monde qui en a besoin, une preuve manifeste de la gloire de Jésus dans ta vie, et que tu puisses faire son œuvre avec toute la puissance de l’Esprit et de la gloire de Dieu qui se manifeste en toi par une pleine santé.

Maintenant, cela ne va pas se passer forcément aussi facilement que ça en a l’air. Cela veut dire que tu vas recevoir la révélation de la vérité de sa Parole par le Saint-Esprit, tu vas la recevoir dans un cœur honnête et bon, et ça va te faire bondir de joie, tu vas peut-être être instantanément guéri, mais crois-tu que le diable va te laisser tranquille ? Le diable va te tester, et si tu n’es pas guéri instantanément par cette révélation de la Parole, il va te tester, que ta guérison soit manifestée ou pas, il va te tester de toutes les manières. Si tu es guéri, il va essayer de te remettre les mêmes symptômes ; après quelques temps de bonheur absolu où il n’y avait plus rien, plus aucune souffrance, plus aucune douleur : « C’est merveilleux, Seigneur, tu m’as parlé, tu t’es révélé, tu m’as entièrement enlevé cela », vous pouvez être certain que le diable va revenir, si Dieu lui donne la permission. Dieu lui donnera quelquefois la permission pour que tu sois affermi dans ta foi. Parce que c’est terrible, quelquefois, quand on est guéri instantanément, et qu’on est un bébé en Christ dans la Parole, et qu’on n’est pas soutenu par une église vivante, par un enseignement vivant et qu’on retourne dans des lieux où l’incrédulité nous est injectée à longueur de journée !

Ces chrétiens qui ont reçu dans des conventions ou ils ont été visités par des hommes ou des femmes de foi, ils ont reçu une guérison magnifique, ils reviennent dans des Nazareth d’incrédulité, et après quelque temps, ils récupèrent toutes ces maladies que Jésus leur a enlevées. Ils les récupèrent par l’incrédulité, parce qu’ils ne sont pas demeurés dans la Parole.

Donc tu peux être certain que le diable va te tester, que tu sois ou pas guéri complètement, le diable va te tester. Il va te remettre les symptômes dessus, et si tu ne demeures pas dans la Parole du Seigneur, tu ne vas pas rester libéré, affranchi. L’esclavage va revenir sur toi. Le seul moyen que tu restes dans la liberté des enfants de Dieu, c’est que tu demeures dans sa Parole, même si les douleurs reviennent exactement les mêmes, et même peut-être trois fois plus que celles que tu avais avant.

Cela m’est arrivé de recevoir par la foi une guérison qui se manifeste dans mon corps, et quelques temps après tous les symptômes reviennent. Que vas-tu faire dans ce cas-là ? Commencer à crier à Dieu : «Oh Seigneur, je suis malheureux, je croyais que j’étais guéri, et puis voilà, maintenant je suis encore malade.» Tu te détruis par les paroles de ta bouche. Le Seigneur t’invite à demeurer dans sa Parole, c’est-à-dire, à dire : «Seigneur, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, mais je sais qu’il y a quelque chose qui tourne bien rond, c’est ta Parole. Ah ça, ta Parole, on ne peut pas la mettre en échec, alors si quelque chose ne tourne pas rond en moi, s’il y a encore de l’incrédulité ou quelque chose que tu veux changer, je sais une chose, Seigneur, c’est que de toute manière, ton alliance de guérison n’a pas changé. Tu vas me montrer ce qu’il faut, tu vas me renouveler dans ta Parole ou tu vas faire ce qu’il faut, mais moi, Seigneur, pour pouvoir bénéficier de Ton secours, moi, je vais faire ce qu’il faut aussi, je vais demeurer dans ta Parole. Je ne vais pas me laisser travailler par ces pensées d’incrédulité qui viennent de mon passé, qui viennent de mon environnement chrétien incrédule, qui viennent du monde, et de toute sa science et de sa technique. Je ne vais pas me laisser influencer, Seigneur, je vais rester appuyé sur ta Parole.
Jésus s’est quand même chargé de cette maladie-là, et même si Satan revient avec ses symptômes, je vais lui confesser en face : «Satan, tu as été vaincu à la croix du calvaire, Jésus s’est chargé de toutes mes maladies, de toutes mes infirmités, Alléluia ! Que son nom soit béni ! Mes yeux le verront ! Mes yeux le verront parce que c’est écrit. Amen ! Et mes yeux le verront, non pas quand je serai mort de l’autre coté, mais ici, maintenant sur cette terre pour que ta honte soit comble, que ta honte soit complète, et moi, quand j’aurai traversé cette épreuve en m’appuyant sur le Seigneur, j’en ressortirai purifié comme l’or passé au travers du feu, j’en ressortirai affermi pour toujours. Et Satan sera obligé de passer à autre chose pour me troubler maintenant, parce que maintenant, je sais que sur ce plan-là tu ne pourras plus m’avoir. Terminé ! Alléluia ! »

Vous connaîtrez la vérité, mais par une révélation profonde du Saint-Esprit de vérité qui me révèle la Parole, c’est établi dans mon cœur. Jésus s’est chargé de mes maladies, de mes infirmités et maintenant je sais que par ses meurtrissures, je suis maintenant guéri, donc je peux me placer sur ce terrain de vérité, lutter contre Satan et contre ses symptômes mensongers, même contre tout ce que me disent mes sens, même si j’ai tous les symptômes de telle maladie, qui sont confirmés par tous les médecins du monde et toutes les analyses médicales du monde, et par tous ceux qui me connaissent, qui me disent que tu as mauvaise mine, et que tu as tous les symptômes de telle maladie, et ça, et ça, … Je vais regarder le Seigneur en face, et je vais dire : «Seigneur, je te rends gloire parce que tu m’as guéri.»

Et si vous, autour de moi, vous n’êtes pas capables de le comprendre, eh bien, moi, je vais vous l’apprendre par ma foi et par mon attitude de foi, et je vais glorifier Dieu, et cela va se manifester dans ma vie, et tu vas pouvoir être utilisé par le Seigneur pour en amener beaucoup à la guérison. Parce que tu y seras passé, tu auras compris ce que c’est que persévérer dans la Parole du Seigneur, tu auras vaincu au travers de toutes les difficultés ou de toutes les apparences que tu traverses, et de ces douleurs et de ces symptômes, ce ne sont que des mensonges qui font mentir la Parole ; la Parole, c’est la vérité. Et la vérité c’est que tu es déjà guéri maintenant quelles que soient les choses que tu peux sentir ou voir dans ton corps, tu es déjà guéri. Alléluia !

Un autre exemple, et un dernier : la délivrance des démons. La délivrance des démons, c’est pareil, Jésus sur la Croix, nous a (Colossiens 1) délivrés de toute la puissance du Malin. Toute ! De Satan lui-même et de tous ses démons les plus puissants. Il y en a, paraît-il, des hiérarchies et des hiérarchies, des dominations, des autorités, des princes de ce monde de ténèbres, et au sommet de la hiérarchie, il y a Satan, puis jusqu’en bas tu as ces hordes de démons qui nous entourent. J’entendais un jour, ou j’ai lu un témoignage d’un chrétien, qui avait reçu pendant un temps le discernement des esprits, et, il ou elle, je crois que c’est une femme, elle, en se promenant dans les rues d’une ville, pouvait voir les hordes de démons, dans l’invisible se promener partout, sortir des maisons ou des gens qui étaient là, mais des démons horribles, des têtes d’animaux épouvantables. Et elle disait : «Seigneur, mais que tu es bon de ne pas nous avoir donné, comme état normal, cette vision de ces choses, parce qu’on ne pourrait pas le supporter, de voir à quel point ces hordes de démons abominables, horribles, laids, hideux, qui empestent, qui sont méchants, mauvais, qui grouillent dans les rues, dans les maisons, qui se promènent partout et qui entourent les hommes, et qui les tiennent captifs, enchaînés et tout.

Si nos yeux voyaient cela toute la journée, ce serait dur.» Dieu n’a pas voulu qu’on voit ça.

Que nos yeux soient toujours ouverts à la gloire de Dieu, qu’il nous donne la capacité de voir même peut-être ses anges se promener autour de nous, parce qu’il y en a aussi beaucoup, deux fois plus que des démons, et la présence de Dieu. Mais nous devons savoir que toute cette horde de démons, cette hiérarchie mauvaise a été radicalement vaincue par le sacrifice de Jésus. Et ils n’ont plus, sur l’enfant de Dieu que nous sommes, aucun pouvoir, absolument aucun. Cela ne veut pas dire qu’un chrétien ne peut pas être lié ou ne peut pas même avoir des démons dans son corps, il le peut très bien. Mais cela veut dire simplement que, quand tu es venu à Christ, tu as été libéré de tout l’esclavage du Malin qui te tenait dans ses chaînes. Et si cela ne se manifeste pas immédiatement le jour de ta conversion, comme la guérison de ton corps, tu as acquis par Christ une pleine et entière libération de toute la puissance des ténèbres ; c’est acquis, c’est à toi !

Il y a beaucoup de chrétiens qui ne le savent pas ou en partie, ils tremblent encore un peu en disant : «Bon, je sais que…oui mais là, là il y a une puissance démoniaque particulièrement forte qui m’embête tout le temps, et…» , et on sent qu’ils sont encore un peu dans la crainte. Il y a quelque chose qui pèse encore, une forme de crainte ; il n’y a pas une pleine liberté glorieuse d’enfant de Dieu qui a reçu du Seigneur la révélation par son Esprit, qu’il est un fils, une fille libre de toute oppression du Malin. Cela ne veut pas dire que tu ne vas pas être à certains moments opprimé par le Malin, cela ne veut pas dire qu’il ne va pas arriver avec ses démons pour essayer de te mettre sous une oppression, pour te faire douter de ta libération.

Et il y a des chrétiens comme cela qui ont des manifestations démoniaques dans leur environnement, dans leur maison, il y a peut-être encore des portes ouvertes, spirituelles ou autres, ou des objets ou des choses qui ne vont pas, mais ils ont dans leur environnement des manifestations démoniaques. Eh bien, sachons qu’il faut demeurer dans la Parole, c’est-à-dire revenir à ce que Jésus dit : «Je t’ai donné une pleine autorité sur toute la puissance du Malin. Vous marcherez sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi. Je vous ai donné toute autorité dans les cieux et sur la terre» car il l’a reçue du Seigneur son Père et qu’il nous l’a donnée.

Vous avez été libérés de toute la puissance de Satan, ça, c’est la vérité de la Parole, c’est celle-là qui affranchit. Si tu es donc attaqué par des mauvais esprits, s’il y a une oppression qui vient encore ou sur toi ou dans ta maison ou dans ta famille, et que le Seigneur te le fait discerner par le Saint-Esprit, tu dois surtout demeurer dans la Parole, savoir que déjà en Christ, tu es entièrement libéré de cette oppression. Et, étant libéré de cette oppression, tu peux donc en vertu de cette Parole toute-puissante te retourner contre Satan et lui dire en face : «Satan, tu n’as aucun droit de me tenir lié ou opprimé en quoi que ce soit, ni dans ma vie, ni dans mon corps, ni dans ma maison, parce qu’au nom du Seigneur Jésus, j’ai été libéré de ton influence. Maintenant, c’est moi qui viens contre toi et c’est toi qui vas souffrir au nom de Jésus, parce que je te lie au nom du Seigneur Jésus-Christ, et je t’ordonne de sortir de ma vie, de sortir de mon corps.

Si c’est un esprit de maladie ou d’infirmité quelconque, de sortir de ma maison ou de sortir de ma famille au nom du Seigneur Jésus.» Si le Seigneur te montre qu’il y a la moindre oppression démoniaque, n’aies pas peur, reste planté dans la Parole du Seigneur, saisis-toi de la vérité, qui est une épée toute-puissante dans ta main, et au nom du Seigneur Jésus, résiste au Malin parce qu’il est écrit : «… résistez au diable, et il fuira loin de vous.» (Jacques 4 :7) Il n’est pas dit qu’il s’enfuira instantanément au premier coup de clairon de l’Evangile, cela peut être le cas, mais quelquefois ce n’est pas le cas. Mais si toi tu restes rempli de la Parole, si tu demeures dans la Parole, si tu ne te laisses pas intimider et si tu restes sur ta position d’enfant de Dieu, tu es déjà plus que vainqueur en Christ ; et tu ne seras intimidé par aucun démon que le Seigneur pourra te faire discerner dans la vie d’un démoniaque que tu vas aider pour le libérer.

Il y a des chrétiens qui ont encore peur de prier pour certains démoniaques parce qu’ils voient une manifestation démoniaque tellement puissante et tellement effrayante qu’ils disent : «Oh non, celui-ci je n’ose pas parce que je vais ramasser un mauvais coup.» Mais cela prouve simplement que l’œuvre de la Parole n’est pas encore complète.

Si tu es dans la Parole, si tu es dans le Seigneur, dans la révélation de la Parole du Seigneur, si tu es rempli de l’Esprit de Dieu, couvert du sang de l’agneau, avec l’épée du Seigneur dans la main qui est sa Parole, tu as toute la puissance du Seigneur avec toi. Et tu peux au nom du Seigneur Jésus, tu peux aller contre cet esprit, et au nom de Jésus, le lier et le chasser.

Tu as besoin, mon frère, ma sœur, comme moi j’ai besoin, de recevoir une révélation plus profonde de notre autorité en Christ que Dieu nous a donnée en Jésus. «Vous connaîtrez la vérité, la vérité vous affranchira.» Et nous n’allons plus nous laisser tromper par nos sens, par les manigances de l’ennemi, par tous les phénomènes qu’il va pouvoir produire autour de nous pour nous intimider ou nous faire croire autre chose que la vérité. Nous allons avoir les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, sur sa Parole qui est la vérité, nous n’allons plus nous laisser intimider par nos sens. Satan travaille beaucoup par nos sens ou pour nous révéler des phénomènes bizarres qui veulent nous faire douter. Nous n’allons plus nous laisser intimider par ces choses, nous allons demeurer dans la maison du Seigneur, nous allons être réellement affranchis par le Fils de Dieu, parce qu’il nous aura révélé sa Parole, et cette révélation de sa Parole fera que nous serons réellement libres. Nous pouvons être libres, mais encore mieux, nous pouvons être réellement libres. Celui qui est réellement libre, ce n’est pas celui qui est délivré de tous les symptômes, c’est celui qui a réellement compris dans son cœur, par une révélation du Saint-Esprit, que la Parole de Dieu est la vérité, qu’elle ne change pas, et que Dieu ne changera jamais, et que si toi tu remplis les conditions de la Parole, tu es sur un terrain inébranlable, et tu es plus que vainqueur en Christ et tu le verras pleinement se manifester. Crois que tu l’as déjà reçu, tu le verras s’accomplir. Crois que tu l’as reçu, pourquoi ? Parce que tu l’as déjà ! En Christ, tu l’as déjà ! Gloire à toi, Seigneur ! Alléluia !

Je lirai pour terminer le début de Colossiens 3 où il est dit : «Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, Nous le sommes, n’est-ce pas ? cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut à sa Parole, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, notre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, etc…»

Alors vous voyez, comme illustration finale, il vient de dire : «Car vous êtes morts,…» et il ajoute aussitôt : «Faites donc mourir…» Vous voyez, cela veut dire que c’est la révélation de ce que nous sommes déjà en Christ qui nous permet de le manifester concrètement dans notre vie. C’est la révélation que nous sommes morts en Christ qui nous permet de faire mourir les membres : l’impudicité, l’impureté, etc…on ne peut pas les faire mourir si on n’a pas la révélation qu’on est déjà morts en Christ.

Pour le salut, c’est pareil, quand il dit : «C’est en espérance que vous êtes sauvé, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement» (Phil. 2 :12) Parce que nous avons la révélation que nous sommes déjà sauvés, nous pouvons travailler à notre salut pour le manifester pleinement dans tous les domaines de notre vie.

«Vous avez été guéris par ses meurtrissures» Eh bien, maintenant, guérissez donc les membres qui sont sur la terre, par la foi dans ce que vous êtes déjà en Christ. C’est parce que je sais que je suis déjà en Christ que je vais voir la guérison se manifester. Parce que tu es libéré de toute l’influence de Satan, maintenant travaille dans la pratique à le manifester, et à chasser Satan de tous les domaines où il peut te tenir encore lié.

«Vous êtes morts, faites donc mourir.» Et quand nos cœurs sont tout entier plongés dans la Parole du Seigneur qui nous révèle qui nous sommes en Christ, ce que nous sommes en Christ, ce qu’il a fait pour nous, nous allons pouvoir demeurer dans cette Parole pour être réellement libres. Alléluia ! Libres ! Libres avec un grand L.

Partez d’ici, bien-aimés, avec ce mot dans votre cœur : Tu es libre, réellement libre, plus rien ne doit peser sur ta vie, ni oppression, ni maladie, ni infirmité, ni l’oppression de l’église incrédule, ni l’oppression de tel frère, de telle sœur qui t’en veut, rien de tout cela, tu es libre. Tu es un enfant de Dieu libre. Alléluia ! Amen !

Que je suis heureux, Seigneur, d’être libre, d’être réellement libre, Seigneur, et je peux dans cette liberté, je peux vraiment travailler à la manifester dans ma vie pour être vraiment un fils de Dieu, comme tu le veux, rempli de ta gloire et glorifiant ton nom sur cette terre. Fais de même, Seigneur, pour mes bien-aimés et tes bien-aimés qui sont là. Fais de même, Seigneur, glorifie-toi, et donne à chacun de manifester pleinement cette glorieuse liberté que tu nous a donnée. Donne-la, Seigneur, à chacun de tes enfants. Glorifie-toi, Seigneur ! Fils de Dieu éternel, je te rends gloire parce que c’est toi qui nous a affranchis par ta mort et ton sacrifice merveilleux. A toi la louange et la gloire, Jésus, Seigneur Jésus, tu es le Dieu de toute libération, le libérateur et le sauveur. Merci pour ta liberté, Seigneur, au nom de Jésus. Amen ! Amen ! Alléluia !

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