J’aimerais lire un passage dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 9, au verset 36 : « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors Jésus dit à ses disciples : la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Puis ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité ». Jésus dit cela parce qu’il voyait la foule languissante et abattue, comme des brebis sans berger.
Dans l’Ancien Testament, dans le livre d’Osée au chapitre 4, au verset 6, le prophète dit ceci: « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi ; je changerai leur gloire en ignominie. Ils se repaissent des péchés de mon peuple, ils sont avides de ses iniquités. Il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le châtierai selon ses voies, je lui rendrai selon ses œuvres. Ils mangeront sans se rassasier, ils se prostitueront sans multiplier, parce qu’ils ont abandonné l’Eternel et ses commandements ».
Il dit au verset 6 : « Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu », et remarquez ce qu’il ajoute : « J’oublierai aussi tes enfants ». Il y a beaucoup d’enfants aujourd’hui, je parle des jeunes, des adolescents qui errent, qui sont comme abandonnés, qui sont comme sans parents, qui sont pleins de rébellion, de révolte, qui vont incendier les voitures, qui vont incendier les maisons. Ils sont comme des brebis qui errent sur toutes les collines sans berger. C’est de ces enfants-là que Dieu parle ici. Et Dieu dit : « Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. » Cela ne veut pas dire qu’ils sont abandonnés de manière absolue, cela veut dire que Dieu est en train de mettre sa Parole en application, et si ces enfants errent dans les rues à faire n’importe quoi dans la rébellion, c’est parce que leurs parents ont abandonné la loi du Seigneur, parce que la connaissance de Dieu n’est plus dans le pays. L’apostasie est là, parce que toutes ces choses ont envahi le pays, parce que l’iniquité grandit, parce que le péché se développe, parce que nous sommes dans les temps de la fin, et à cause de cela une foule d’enfants errent, abandonnés de leur Dieu. « Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. »
« Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi ». C’est quelque chose qui fend le cœur de voir cette situation ! Si tu as des enfants toi-même, tu dois pouvoir comprendre ce que c’est que d’avoir des enfants errants, abandonnés non seulement par leurs parents mais par Dieu, alors que Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son propre Fils pour que le monde soit sauvé. Dieu, notre Père, sait ce que cela signifie que d’avoir un de ses enfants abandonné, puisque Dieu le Père a volontairement abandonné son Fils pour nous. Il a abandonné Jésus à la mort de la Croix, il ne l’a pas fait de gaieté de cœur, il l’a fait parce qu’il fallait le faire pour que plusieurs se tournent vers Jésus et qu’ils soient sauvés. Et c’est pour cela que nous lisons dans Matthieu 9:36 que Jésus fut ému de compassion quand il vit cette foule languissante et abattue, des hommes, des femmes, des enfants, qui erraient comme un troupeau sans berger.
Vous savez, les familles où le père ne remplit pas sa fonction de berger spirituel sont en grand danger. Il faut vraiment la grâce du Seigneur, ou que la mère soit elle-même proche de Dieu et remplie du Saint-Esprit, pour que la grâce de Dieu continue d’agir. Quand le père ne remplit pas ses obligations, quand le père est absent, les enfants sont en grand danger d’être des brebis sans berger, abandonnées par le Seigneur.
Alors je parle aux mères seules : Je vous encourage à rester fidèle au Seigneur parce que c’est grâce à votre fidélité que le Seigneur va pouvoir agir pour ramener le cœur des pères à leurs enfants et pour que les enfants marchent avec le Seigneur. Si le Seigneur dit dans Osée : « puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants », il veut dire que l’inverse est vrai aussi. Si Dieu trouve des parents, ou au moins l’un d’entre-eux, qu’il soit mari ou qu’il soit femme, mais l’un d’entre-eux, qui reste fidèle au Seigneur, il y a là une promesse fantastique : Si tu gardes la loi de ton Dieu, le Seigneur n’oubliera pas tes enfants, il se souviendra d’eux. Tu pourras passer par des tribulations, des épreuves et des difficultés, mais si tu gardes la loi de ton Dieu dans ton cœur, Dieu visitera tes enfants, ils ne seront pas abandonnés, ils ne seront pas comme des brebis sans berger, ils seront placés devant le grand berger des brebis, Jésus, qui se révélera à eux et qui aura compassion d’eux.
« Voyant la foule, Il fut ému de compassion pour elle parce qu’elle était languissante et abattue comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Matthieu 9:36). Voilà ! c’est ce que Jésus demande que nous ayons dans le cœur, quand nous regardons ces brebis autour de nous, qui sont languissantes et abattues et qui errent de tous les côtés, qu’ils soient enfants ou adultes. Vous regardez autour de vous, et vous ne voyez que des brebis sans berger, qui errent sur toutes les collines, en proie aux loups ravisseurs, en proie à tous ceux qui veulent les détruire et les dépecer. Dieu le Père cherche des bergers puisqu’Il a envoyé le grand berger des brebis, Jésus ! Jésus lui-même cherche des bergers, lui qui a dit : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » (Matthieu 9:37). Il y a peu d’ouvriers, les ouvriers ce sont des bergers, ce ne sont pas des fonctionnaires de la foi !
Les ouvriers envoyés par le Père sont formés à l’image de Jésus. Le Père a envoyé Jésus comme modèle parfait, comme berger des brebis. Il a commencé par donner sa vie parce qu’il ne pouvait pas être le berger sans donner sa vie pour le salut de nos âmes. Puis il a vu ces foules et il a dit : « Père il manque des ouvriers, est-ce qu’ils vont répondre à mon appel ? » Si tu es convaincu que le Père a besoin d’ouvriers, ta réponse doit être : « Seigneur, me voici comme ouvrier dans ta moisson. Et je désire que tu continues à me former à l’image de Jésus, pour que quand les autres me regardent, ils aient envie de devenir des ouvriers aussi ».
Regarde autour de toi ces enfants perdus dont le Seigneur parle dans Osée quand il dit : « Parce que ces parents ont abandonné le Seigneur (la loi de leur Dieu), moi aussi j’oublierai leurs enfants ». Tu as ces enfants-là devant toi. Ce sont des jeunes remplis d’amertume, de rébellion, de fausses conceptions de la vie, des adultes ou des parents. Ils te voient arriver vers eux, comment vont-ils te recevoir ? Comment est-ce que Jésus a fait pour gagner leur cœur ? Il les a aimés !
Regardons comment après avoir appelé Matthieu, Jésus répond à son invitation. Matthieu organise chez lui un grand festin. Les amis de Matthieu ne sont pas les meilleures personnes de la société, ce sont des publicains, des gens de mauvaise vie, des prostituées, qui tournent autour des collecteurs d’impôts. Et Jésus est au milieu d’eux.
Cette scène est décrite dans Matthieu 9 : 9 à 13 : « De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit : Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs ».
Jésus vit un homme assis au milieu des péages ; il s’appelait Matthieu, c’était un collecteur d’impôts, c’était l’homme le plus méprisable de l’époque, il ne pouvait pas y avoir pire que lui. Il était rejeté par tous les Juifs parce qu’il travaillait pour les Romains, c’était leur collaborateur ; c’était comme pendant une guerre, un trafiquant du marché noir associé avec l’ennemi. Il représentait cela pour la population.
Jésus s’approche alors de lui. Mais il ne lui dit pas : « Matthieu, j’ai quelque chose à te dire, tu n’as pas été droit aujourd’hui, tu n’as pas payé ta dîme, tu n’as pas rendu gloire au Dieu d’Israël, ça ne va pas du tout, si tu continues comme cela tu vas tout droit en enfer ! » Non, Jésus ne lui dit pas cela. Il va vers Matthieu, et il le regarde. J’aurais aimé voir ce regard de Jésus. Je suis sûr que dans ce regard il a tout dit et Matthieu était là, et savait très bien quelle était sa vie ! La vie de Matthieu ce n’était pas une vie de Juif pieux pratiquant puisqu’il était collecteur d’impôts. Il ne pouvait pas être Juif pratiquant, il était là en train de compter les sous qu’il rackettait aux passants puisque les collecteurs d’impôts prélevaient l’impôt pour l’état, et ensuite ils prélevaient l’impôt pour eux. Et je suis sûr que dans le cœur de Matthieu il y avait un vide épouvantable.
C’était sûrement un homme riche, plein d’argent, mais un homme qui ne savait pas quoi faire de sa vie, qui n’avait aucun but, qui était là et qui se remplissait les poches parce que c’était un homme intelligent et entreprenant. Et voilà qu’il voit passer Jésus qui s’arrête devant son stand. Jésus le regarde et Matthieu regarde Jésus. Sur une parole, aurais-tu tout lâché comme cela, ton travail, ton argent, ton métier, tout ? Jésus s’approche, le regarde, et lui dit : « Suis-moi ». C’est beau la réaction de Matthieu : « Cet homme se leva et le suivit ». Parce qu’il y avait une telle puissance de vie et d’amour dans cet homme, Jésus, venu pour nous sauver. Il est venu comme berger des brebis pour nous sauver, berger rempli d’amour. Il n’était pas venu pour juger, pour condamner. Son regard plein d’amour a touché immédiatement le cœur de Matthieu, plus qu’un long discours. Il a été converti sur une parole : « Suis-moi ».
Si toi, tu arrives devant quelqu’un qui vit dans le péché, et si tu lui dis : « Suis-moi, je vais te montrer le chemin que tu dois prendre », est-ce qu’il va te suivre simplement parce que tu lui dis une belle parole ? Il va te suivre s’il sent que tu as la vie, que tu as quelque chose de bon qu’il n’a pas. Les gens à qui tu parles sentent si ce ne sont que des paroles qui sortent de ta bouche, ou s’il y a une vie qui est derrière, qui t’a changé toi d’abord et que tu transmets par tes paroles, et parce que tu les regardes de l’amour de Jésus. La meilleure évangélisation, c’est lorsqu’il passe au travers de tes paroles et de ton regard une vie qui donne envie à ceux qui t’écoutent de suivre Celui qui t’a envoyé.« Comme Jésus était à table dans la maison, voici beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples ». C’est comme si Jésus était aujourd’hui dans un coin malfamé, un quartier de banlieue avec, autour de lui des gens de mauvaise vie. « Les pharisiens virent cela et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car ce ne sont pas les justes que je suis venu appeler à la repentance mais ce sont les pécheurs ». Jésus est venu appeler tout le monde à la repentance puisque nous sommes tous pècheurs. Il n’y a pas un seul juste pas même un seul !
La foule languissante et abattue a en face d’elle un berger rempli d’amour qui n’est pas venu pour la condamner mais pour l’aimer et lui parler de l’amour du Père. Quand Jésus dit : « Priez le Père qu’Il envoie des ouvriers », il veut t’envoyer toi, avec la nature de Jésus, avec les méthodes de Jésus, pour que tu gagnes ces brebis perdues dans le royaume de Dieu. Tu ne vas pas les attraper avec du vinaigre, je parle aux parents qui ont des enfants, ou de la famille qui n’est pas convertie. Sois en paix : si tu n’as pas oublié la loi de ton Dieu, il n’a pas oublié tes enfants. Il a l’œil sur ta famille, il a besoin que tu sois en paix, que tu restes rempli de l’amour du Seigneur et que tu le laisses diriger, sans aucune inquiétude. Tu as fait ta part devant le Seigneur, tu intercèdes, tu pries dans la paix, et tu sais que ton Dieu tient la vie de tes enfants en main (ou la vie de ta famille, de tous ceux pour lesquels tu pries).
Le Seigneur est plutôt préoccupé de voir si toi tu es un bon ouvrier dans sa moisson, si tu fais les choses comme Jésus les fait, si tu es rempli de la patience et de l’amour de Christ, si tu es rempli de la sagesse et du discernement de Christ, si tu n’es pas tendu, énervé parce que les choses ne vont pas assez vite, parce que ton enfant ne se convertit pas au quart de tour. Et toi ! comment tu t’es converti ? Tu as oublié déjà ! Ta jeunesse, ton passé, tout ce que tu as fait voir au Seigneur avant de venir à lui. Moi je sais que j’en ai fait voir au Seigneur avant de venir à lui ! A trente-trois ans je me suis converti, combien cela fait-il d’années perdues ? « Seigneur, si j’avais pu me convertir à l’âge de sept ans, je n’aurais pas perdu toutes ces années jusqu’à trente-trois ans, l’âge où toi tu es mort, l’âge où pour toi tout était déjà accompli. Et moi toutes ces années perdues, toutes ces années qui auraient pu te servir à gagner des âmes, elles ont été définitivement perdues. Et tu m’as fait grâce, merci Seigneur ! »
Bien souvent on retarde le travail du Saint-Esprit dans les cœurs autour de nous, par la manière dont nous nous comportons en tant qu’ouvriers dans la moisson du Seigneur. C’est pour cela que Jésus dit : « Priez que le Père envoie des ouvriers ». Cela veut dire que le Seigneur désire envoyer des hommes et des femmes qu’il a lui-même choisis, ceux qu’il envoie quand ils sont formés par lui. Prie pour cela. Il y en a tellement qui s’envoient eux-mêmes, qui sont envoyés par l’ennemi, qui sont envoyés par les hommes, qui ne sont pas les ouvriers envoyés dans la moisson de Dieu, qui sont des destructeurs, des brigands, des voleurs parce qu’ils ne sont pas animés de l’esprit de l’ouvrier dans la moisson du Père. Ils sont envoyés pour détruire.
C’est terrible quand tu vois toutes ces brebis dispersées, que tu vois autour de toi des ouvriers se présentant venir de la part de Dieu, que tu vois très bien le travail de destruction qu’ils sont en train de faire ! Destruction de la foi, destruction des bases, destruction de la confiance en Dieu, destruction de tout. C’est quelque chose de solennel d’être un ouvrier dans la moisson du Seigneur.Je voudrais que nous soyons tous renouvelés par le Seigneur dans cet appel, que nous puissions y répondre de tout notre cœur et dire : « Seigneur, me voici comme un ouvrier dans ta moisson, je ne veux pas seulement te connaître, je veux être aussi dans ta moisson comme ouvrier pour aller chercher ces brebis et te les amener avant le grand retour ». Vous savez qu’il y a des Chrétiens qui ne croient pas que le Seigneur peut revenir d’un moment à l’autre. Il y en a qui ne le croient pas. Ils pensent en eux-mêmes : « Oh ! Cela fait 2000 ans qu’on en parle et il n’y a rien qui me montre qu’il peut venir maintenant ».
Je sais que le Seigneur peut revenir d’un instant à l’autre, il l’a dit ! Et comme il peut revenir d’un instant à l’autre, tu as intérêt à être prêt, parce que le jour où la dernière trompette sonnera, si tu es en train de te moquer et de dire : « Mais Il n’est pas encore venu le Seigneur ! » et que la seconde d’après la trompette sonne, c’est trop tard ! Et alors tu auras toutes les larmes de tes yeux pour pleurer, pour n’avoir pas répondu plus tôt à l’appel du Seigneur. L’Eglise sera partie, le monde sera entre les mains de l’Antichrist, le monde sera dans un chaos épouvantable et toi tu n’auras que les larmes de tes yeux à pleurer parce que tous les fidèles seront partis. Et tu aurais pu être un ouvrier dans cette dernière moisson pour partir avec toutes les âmes que tu aurais arrachées pour le Seigneur au jugement qui vient. C’est pour cela que c’est une grâce du Seigneur d’entendre cette Parole que tu entends ce soir, c’est peut-être encore une dernière invitation pour toi du Seigneur.
Peut-être que tu te poses la question : « Mais comment Seigneur ? Oui je voudrais bien être un ouvrier, mais je ne sais pas trop, je ne sais pas quoi faire ». Tu n’as pas à t’occuper de cela, tu n’as pas à en faire ton souci. Si tu as donné ta vie au Seigneur pour être un ouvrier dans la moisson, tu es sûr que le Seigneur a entendu, il t’a pris en charge, il est en train de te former pour remplacer ton cœur de pierre en cœur de chair, pour remplir ton esprit de l’Esprit du bon berger, le Seigneur Jésus, pour faire de toi quelqu’un qui va être vraiment un bon ouvrier dans sa moisson. Ce n’est pas ton problème cela. Tu vas sentir l’amour de Jésus remplir ton cœur et tu vas sentir tout ce qui est amer, tout ce qui est mauvais, tout ce qui est dur, tout ce qui est critique sortir de toi. Tu ne pourras pas gagner des brebis avec tout ce qui est amer, tout ce qui est mauvais, tout ce qui est dur, tout ce qui est critique.
J’aurais bien aimé assister à ce repas chez Lévi avec les gens de mauvaise vie, les prostituées, les publicains à table avec Jésus, écouter la manière dont Jésus parlait, voir comment il se comportait, le regarder faire parce qu’il n’avait qu’un seul but dans son cœur, moissonner, gagner des âmes, sauver.
C’était son but et tout était organisé pour cela dans son cœur. Que le Seigneur nous donne cette sagesse, cet amour des âmes pour ne pas les rebuter, pour les attirer par l’amour, pour leur dévoiler ce qu’il y a dans le cœur de Dieu pour eux. Et ces enfants qui n’ont jamais connu l’amour de leur père, avaient en face d’eux Jésus qui était venu le leur révéler. C’est merveilleux un enfant qui n’a pas connu l’amour du père, qui reçoit la révélation de l’amour du Père céleste et qui va ensuite gagner des enfants qui n’ont pas connu l’amour du père, c’est formidable ! Quel témoignage ! Je sens dans mon cœur ce soir, des cœurs ici qui sont agités encore, qui sont venus avec des tensions, qui sont venus avec des fardeaux et j’aimerais laisser le Seigneur vous donner sa paix et vous renouveler dans la foi.
Seigneur, je veux te prier pour ceux que tu appelles encore ce soir à être des ouvriers dans ta moisson, qu’ils soient jeunes ou qu’ils soient moins jeunes, c’est quelque chose de solennel que d’être appelé par toi, ouvrier dans ta moisson. Qui peut-être capable, Seigneur, de gagner des âmes si ce n’est toi qui donnes la capacité. C’est tellement précieux, Seigneur, d’avoir à regagner ceux qui ont été rejetés, abandonnés, ceux qui sont même apparemment abandonnés par toi parce que leurs parents ont abandonné la loi de Dieu.
Père, qui peut être capable dans cette tâche, si toi tu n’équipes pas, si toi tu ne redonnes pas la capacité, toi qui as envoyé Jésus le grand berger. Seigneur ce soir, je voudrais vraiment que tu parles aux cœurs de ceux que tu appelles comme ouvriers dans ta moisson pour que tu les renouvelles dans cet appel et que tu leur donnes la capacité à faire des choses comme tu le veux. Que nous soyons tellement revêtus de ton onction, de ta présence, que la moindre parole que nous pourrions dire perce les cœurs Que nous soyons comme un rayon de ta lumière pour mettre un baume dans tous ces cœurs blessés, rebelles.
Pardonne quand nous voulons faire des choses de nous-mêmes au lieu de laisser ton Esprit agir et conduire. Equipe-nous, Seigneur, et permets qu’avant ton retour, nous que tu appelles à être des ouvriers dans ta moisson, que nous puissions toucher beaucoup de cœurs, beaucoup d’âmes par ton Esprit, les amener à Jésus-Christ, que tu puisses te révéler comme le grand berger des brebis et que ces âmes puissent entrer dans ton salut éternel. Seigneur, qu’il n’y ait plus de perte de temps, qu’il n’y ait plus de vie gaspillée par des futilités, mais que Seigneur, tu nous montres les choses importantes, les choses vitales.
Je te bénis parce que tu prends soin de nos enfants, nous gardons ta Parole dans le cœur, Seigneur, et toi tu as promis de garder nos enfants malgré les choses que nous pouvons voir ou les choses que nous ne voyons pas encore, Seigneur, nous les remettons entre tes mains et je te bénis pour ta promesse et ta Parole, je te glorifie mon Dieu, je te bénis de tout mon cœur au Nom de Jésus-Christ Amen.
Henri Viaud-Murat
source : sourcedevie.com